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L’absence de preuves n’est pas la preuve d’absence

Dissertation : L’absence de preuves n’est pas la preuve d’absence. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  5 Septembre 2018  •  Dissertation  •  972 Mots (4 Pages)  •  2 321 Vues

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L’être humain représente ce que nous sommes dans la vie de tous les jours, mais nous nous sommes toujours posés des questions sur notre existence et sur ce qui permet de nous définir en tant qu’individu. Au fil du temps, de nombreuses personnes ont contribué à faire apparaître différentes conceptions de l’être humain. Par contre, certaines de ces conceptions sont devenues plus populaire dans la société dans laquelle nous vivons actuellement puisque les gens ont adopté celles-ci et transmettent cette façon de concevoir l’être humain à leurs prochains. Parmi les conceptions de l’être humain qui sont populaires, on retrouve l’origine naturelle ou surnaturelle de l’être humain et la puissance de la raison chez celui-ci.

L’idéologie du créationnisme, par la création des religions, promeut l’idée d’un être supérieur qui aurait façonné l’humain à son image. Le Robert illustré présente Dieu comme un être éternel, unique, créateur et jugeur. Selon les modalités particulières aux croyances et aux religions, il est le principe de l’explication de l’existence du monde. Cette idéologie n’est donc qu’une croyance qui s’oppose à la raison, étant donné l’incapacité de démontrer des preuves. C’est pourquoi la science s’est construite avant tout contre la croyance et plus spécifiquement en s’affranchissant des dogmes de la foi religieuse mais aussi celle de l’opinion, privilégiant en ce sens la raison, faculté prenant en considération le calcul. Cependant, on peut se poser les questions suivantes : Jusqu’où va cette opposition ? Est-ce que la raison échappe complètement à la croyance ? Peut-il y avoir des croyances rationnelles, ou la croyance est-elle toujours contraire à la raison ? Contrairement à l’intellect, la croyance implique et accorde une importance aux relations sociales d’autorités et de soumissions. C’est le statut de l’orateur ou l’autorité qu’il détient, et non pas la validité de l’argumentation qui est jugée. Par exemple, dans une des œuvres de Platon, la mort de Socrate n’a comme responsable que cette opposition à la croyance par la raison. En étant contre la majorité, il s’attira la foudre de la société. Par la suite, pour donner un petit exemple, le pourcentage de personnes suédoises qui sont athée est de 85%. Ce peuple d’anciens vikings croyants en Odin, dieu principal de la mythologie nordique, est à présent le pays le plus athée du monde. Cette émergence du discours rationnel, résultant de l’athéisme, passe par l’opposition à la religion et aux institutions religieuses. Pour certains, la croyance est représentée comme une prison pour moult raisons. La croyance dans le sensible est liée au caractère corporel de l’homme: «Faisons l’homme à notre image, selon notre ressemblance [...]» (Genèse 1,26) est une démonstration évidente d’anthropomorphisme, qui est une attribution de caractéristiques du comportement ou de la morphologie humaine à d'autres entités. En réalité, on tente par les écrits saints de se convaincre que l’humain est une création de Dieu, façonné à son image, et non pas l’inverse.

Cependant, l’existence ne serait pas possible sans croyance. La nécessité de croire en quelque chose est crucial. Par exemple, croire que l'orage est imminent si l’on voit des nuages gris arriver est une preuve

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