La conscience fait-elle la grandeur ou la misère de l'Homme?
Dissertation : La conscience fait-elle la grandeur ou la misère de l'Homme?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Alix Mallard • 13 Décembre 2016 • Dissertation • 1 568 Mots (7 Pages) • 20 845 Vues
La notion de conscience renvoie à deux définitions. La première est celle de la conscience psychologique, la conscience de soi, qui fait que l'homme sait qu'il est et à conscience des ses paroles et de ses actes ainsi que du monde qui l'entoure. La seconde renvoie à la conscience morale qui permet à tout individu de comprendre et de différencier les notions de bien et de mal.
Il est intéressant de se poser les question suivantes afin de définir que est le poids de la conscience chez le sujet pensant : Quels bénéfices apporte-t-elle à l'homme ? En quoi est-elle peut elle être la misère de l'hommme ? L'homme pourrait-il vivre sans conscience ?
La capacité d'avoir conscience de soi est une notion tout à fait propre à l'être humain et qui lui à permis aux cours des siècles de se définir et de chercher à se rapprocher des autres individus pensants. En effet, les hommes se comprennent entre eux grâce à cette conscience universelle. Chaque individu est régi par des lois morales, qui sont applicables à tous sans exception. Pour Kant, ces lois morales sont considérés comme des impératifs qui indiquent à l'homme ce qu'il doit faire, sans qu'il n'ai besoin d'aucune justification pour lui même ou pour les autres individus qui l'entourent. Cette capacité place l'être humain au dessus des autres espèces animales. Il a la capacité comme tout les autres animaux de conscience par rapport à ce qu'il l'entoure, grâce à ses différents sens mais il est également capable de faire un retour sur lui même, sur ses émotions intérieures, ses désirs, son futur et ses états d'âme. Il est capable de se prendre lui même comme objet de pensée.
L'homme à donc la capacité de se savoir. Sa conscience fait donc de lui un sujet pensant capable de réfléchir sur lui même et qui a le pouvoir de se définir en tant qu'être humain, que personne. L'homme sait qu'il pense alors il existe, c'est le ''cogito ergo sum'' de Descartes. Il sait qu'il existe comme objet pensant et cette connaissance doit être le fondements de toutes les autres. Pour Descartes, l'existence est donc, grâce à la conscience une certitude indubitable. L'homme est capable de se saisir lui même d'une manière immédiate, il n'a besoin d'aucune réflexion pour savoir qu'il est, pour se rendre compte de sa conscience. La conscience est donc en relation directe et immédiate avec elle même tout au cours de la vie de l'homme. C'est grâce à cette conscience qu'un individu peut utiliser le ''je'' et se caractériser comme un être à part entière parmi tout les autres.
Une autre capacité propre à l'espèce humaine est celle de pouvoir faire la différence entre le bien et le mal. Il est peut comprendre les nuances de ces deux notions et est donc libre de choisir laquelle il veut faire transparaître à travers ses actes. Il peut choisir la voie qu'il veut, en connaissance de cause. Pour Kant, comme l'homme possède cette capacité, il doit réfléchir à chacun de ses actes. L'homme doit à tout instant se demander si ses actes sont conformes à la loi morale qu'il a choisi. Rabelais, quant à lui, estime cette capacité nécessaire et applicables à n'importe quel savoir. Selon lui, « science sans conscience n'est que ruine de l'âme ». Pour lui, chaque élément de notre monde doit être perçu sous un angle de réflexion par rapport à l'éthique et donc, par rapport à la conscience morale. Cette capacité permet donc à l'Homme d'être libre de ses choix et de ses actes.
La conscience apporte donc à l'homme une supériorité par rapport aux autres espèces. Il est capable de se définir comme objet pensant et est doté d'éthique, ce qui défini donc son espèce comme une espèce intelligente constituée de sujets pensants.
L'homme, bien que défini par sa conscience, peut parfois la considéré comme quelque chose qui l'accable de pensée négatives, que lui seul peut comprendre. Il a conscience de sa propre mort, des problèmes qu'il rencontre dans le quotidien et de la misère du monde. Il est obligé de ressentir de la souffrance morale contrairement aux autres espèces. Il a peur d'éprouver des remords ou des regrets les seules fois où il osera sortir des limites de sa morale. Il juge en permanence le monde qui l'entoure, en comprenant chaque nuance du mal dans sa société. Il est tellement centré sur ce qu'il est et sur sa conscience qu'il finit parfois par ne voir que les mauvais côté du monde et de sa propre personne. On par exemple constater que les hommes sont beaucoup plus sensibles que les animaux aux maladies mentales telles que la névrose, la dépression, l’hystérie ou la paranoïa.
La conscience de soi est présente dans chacun des choix d'un individu. S'il a conscience d’exister, il a aussi conscience
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