L'argent Fait-il Le Bonheur ?

L’argent fait-il le bonheur ?

Introduction :

Depuis de nombreux siècles la plupart des Hommes classe les Humains en deux grandes position financières bien distinctes : les pauvres et les riches.

Ces deux types de populations se rattachent à la même notion : celle de l’argent. Aujourd’hui encore un débat subsiste sur la question: l’argent fait il le bonheur ?

Selon la dernière définition du dictionnaire Robert « le bonheur est un état de la conscience pleinement satisfaite ».

Ainsi on pourrait considérer le bonheur comme un état subjectif semblable à la conscience ou à une pensée. Il serait donc dans ce cas impossible de rattacher le bonheur à un objet crée par l’homme. Pourtant malgré cela, l’idée générale qui sort de la bouche d’un individu lambda est « quand on a de l’argent on est dans la capacité de vivre une vie heureuse sans se soucier des méfaits du quotidien » ou encore « l’argent ne fais pas le bonheur mais il y contribue ». Ce sujet est donc une étude délicate, vu que la plupart des Hommes n’arrivent pas à avoir une réponse immédiate et exacte sur cette question. C’est pour cela que Jérémie et moi allons essayer d’apporter des réponses et des arguments dans le but de défendre cette thèse.

Nous allons séparer cette étude en deux parties. Premièrement nous allons nous interroger sur la notion de bonheur et en second temps sur la notion d’argent.

I Le bonheur

L’épicurisme :

Epicure : philosophe grec. Il crée une école de philosophie surnommée « le jardin »

Epicure fonde une sagesse du plaisir basée non sur la jouissance, mais sur les plaisirs naturels et nécessaires, la maîtrise des passions, l'absence de souffrance pour le corps et l'absence de "trouble" pour l'âme (ataraxie).

L’épicurien recherche donc un état dit d’ataraxie = tranquillité de l’âme

Si la vie de plaisir est pour lui la seule qui peut conduire au bonheur, c’est seulement parce que c’est conduire à un état de tranquillité, de paix de l’âme. Épicure distingue plusieurs formes de plaisirs. Il sépare notamment les plaisirs qui viennent combler un manque organique ou psychique et les désirs qui proviennent au contraire d’un état de satisfaction. Les premiers sont dits cinétiques : ce sont des mouvements. Les seconds sont dits catastématique : ils sont constitutifs des êtres, propres à leur constitution physique.

Selon Épicure, le bonheur consiste en ces désirs catastématiques caractérisés tout à la fois par leur grande intensité et par le fait qu’ils ne perturbent pas l’équilibre de celui qui l’éprouve. le bonheur évoqué par Épicure se définit avant tout comme absence de douleur du corps et absence de troubles de l’âme. Le bonheur, c’est donc l’absence de peine.

On peut en conclure que c’est une philosophie d'équilibre basée sur l'idée que toute action entraîne à la fois des effets plaisants (positifs) et des effets amenant la souffrance (négatifs). Il s'agit donc pour l'épicurien d'agir en recherchant les actions amenant l'absence de douleur, d'où doit découler le plaisir négatif de cet état de repos (ataraxie)

Ainsi l’excès apporte la souffrance

Épicure défend un mélange de joie tempérée, de tranquillité et d'autosuffisance

La morale épicurienne est une morale qui fait du plaisir le bien, et de la douleur le mal.

LE STOÏCISME

Supporte et abstiens-toi !" telle est la devise des stoïciens. Le stoïcisme est une école philosophique née en Grèce au IIIe siècle avant JC. Le nom vient du lieu "le portique"

Les stoïciens refusent l’idée selon laquelle les hommes seraient originellement mus par la recherche du plaisir. Ils affirment au contraire que les impulsions premières découlent de l’appropriation à lui-même de tout être en vertu de laquelle il accomplit les actions qui conviennent à sa nature. Ainsi, un enfant qui s’exerce à marcher et qui ne cesse de chuter, de se faire mal, n’est pas guidé par le plaisir mais par l’impulsion à exprimer sa propre nature. Sénèque affirme par ailleurs qu’il est impossible de confondre bonheur et plaisir, le premier étant un état durable, le second un sentiment éphémère

Stoïcisme = vertu (def : capacité à faire du bien) La vertu est la force morale de la volonté d'un homme dans l'accomplissement de son devoir, lequel est une coercition morale exercée par sa propre raison législatrice

Le sage stoïcien est celui qui a réalisé le règne absolu de la raison en lui. Ce qui implique la suppression de toute imagination, de toute passion et un dépouillement affectif total.= sa vie n’est pas influencée par ses émotions. Il ne laisse aucune part à l’émotion pour analyser toute chose. Il étouffe toute spontanéité et subjectivité.

Epictète a dit : "Nos jugements, nos tendances, nos désirs, nos aversions dépendent de nous, alors que notre corps, notre richesse, la célébrité, le pouvoir, ainsi que le fait de changer l’ordre naturel des choses n’en dépendent pas" (le Manuel). Pour être heureux, il faut être indifférent à ces réalités. En désirant ce qui ne dépend pas de moi, je fais mon malheur. L’homme qui veut le pouvoir désire quelque chose qui ne dépend pas de lui. En effet, c’est toujours

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