Discours sur l'inégalité de Rousseau (Position)
Étude de cas : Discours sur l'inégalité de Rousseau (Position). Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Karim Khiari • 3 Décembre 2019 • Étude de cas • 476 Mots (2 Pages) • 727 Vues
Pensé philosophique: discours sur l'inégalité de Rousseau
Le tableau de l’histoire humaine que Rousseau brosse dans cette section dégage de la déception. On se demande tous, mais comment on a pu en arriver là ? Lorsqu’on remonte à l’homme à l’état de nature, en d’autres mots l’homme a l’état sauvage, on constate que l’humain est simplement heureux et qu’il est comblé dans le monde dans lequel il vit. Il n’a besoin que de se nourrir, se reposer et boire. Il n’a rien à perdre et rien n’a gagné, il vit en paix avec la nature. Pour pouvoir en venir à cette conclusion, il faut revenir en arrière et oublier tout ce qu’on a acquis de l’homme artificiellement. Comme l’appartenance, l’égo, l’amour, l’orgueil, la possession, etc. En résumé, le développement de l’homme, au fil des années, l’éloigne de plus en plus de sa vraie nature, il le mène à son propre malheur et à sa propre perte. L’auteur du discours sur l’inégalité prend bien soin de citer les conséquences de la civilisation de l’homme : « Que de crimes, de guerres, de meurtres, que de misère et d’horreurs n’eut point épargnés au genre humain celui… » ¹. Rousseau semble être pessimiste face à ce développement. Comme on le dit plus haut, le monde se porterait beaucoup mieux si l’on vivait comme de « bons sauvages », car l’homme civiliser fait beaucoup plus de mal que de bien et il est malheureux. Nous sommes rendus à un stade où nous ne sommes même plus heureux acquérir quelque chose, mais malheureux de perdre cette même chose. Il y a eu plusieurs étapes de transformation pour passer de l’homme à l’état de nature à l’homme civile que nous sommes aujourd'hui. Au début, la seule pensée de l’homme fut son existence, il vivait pour survivre et profitait de ce que la nature lui offrait. Ensuite, à mesure que le temps avance et que le genre humain se repend, l’homme commence à s’adapter à la nature pour vivre plus aisément. Par exemple: il va se faire des habits adaptés au climat, des armes pour chasser, la découverte du feu pour cuire de la viande et un habitat plus confortable pour dormir. Les hommes se lièrent ensuite aux femmes pour former des familles, chaque famille devient une sorte de microsociété. Ils découvrirent par la suite comment faire des huttes, ils se construisent des outils et deviennent en quelque sorte sédentaires, lorsqu’ils inventèrent la propriété. C’est là que tout commence à mal tourner. Chaque famille est ennemie et veut les biens des autres. Certains se lient à d’autres familles pour se défendre contre d’autres ennemies et ces clans prennent de plus en plus d’expansion, en créant également une hiérarchie entre les pauvres et les riches. Ce train de vie prend de plus en plus d’ampleur et voilà ou nous en sommes aujourd’hui.
¹Discours sur l’inégalité, Rousseau, p.63.
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