Bonheur et désir selon Arthur Schopenhauer
Dissertation : Bonheur et désir selon Arthur Schopenhauer. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar 14190084 • 10 Novembre 2020 • Dissertation • 923 Mots (4 Pages) • 698 Vues
Introduction:
Selon Arthur Schopenhauer premièrement le bonheur n’existe pas en raison que “nous sentons la douleur mais pas l’absence de douleur” mais paradoxalement que le vrai bonheur consiste à travailler sur la destruction de nos souffrances qui sont ni plus ni moins causées par une recherche constante de désir pourtant Jean-Jacques Rousseau affirme “Malheur à qui ne désire plus”.
Nous serions d’abord tenté de penser que le désir nuit à notre bonheur à cause de la nature de l’Homme qui est avide et insatiable donc ce dernier serait toujours en quête d’un désir à assouvir.
Cela dit est-ce que le désir au contraire n’est-il pas source de bonheur.
Désir et bonheur ne sont-ils pas compatibles?
C’est ce qu’il conviendra de traiter.
Annonce partie I:
En premier lieu, en effet, nous ne manquons pas d’arguments afin de justifier l’adoption d’un point de vue pessimiste. Cela tient de la nature de l’Homme.
Sous partie I:
D’une part selon la thèse du pessimiste ou aussi la philosophie de Bouddha le bonheur est dans la suppression du désir.
Surtout la philosophie de Bouddha qui a donné naissance à la religion bouddhiste, dans cette dernière il faut cesser de désirer pour briser le cycle des réincarnations et atteindre le nirvana, cet état de repos absolu et de béatitude.
Puis vient la thèse de Arthur Schopenhauer que j’ai évoqué précédemment, selon lui également il faut détruire ses désirs pour trouver le bonheur en raison que pour lui le désir devient une volonté pour une conscience, il met le sujet dans une situation où sa volonté ne cesse de la pousser dans les tourbillons du désirs, avec beaucoup de souffrance, si bien que le bonheur ne peut-être véritable et durable que part le repos, c’est-à-dire la cessation de la volonté et du désir.
Puis tout simplement par la nature de l’Homme qui ne cesse de vouloir encore et toujours plus.
Ajoutons à cela également le christianisme, qui réprime également les désirs ,non car le désir fait souffrir mais en raison que cela est péché.
Mais l’idée reste la même, c’est le renoncement au désir qui pourra nous faire parvenir au bonheur voir le paradis. Il faut renoncer à ce monde-ci pour accéder à l’autre.
Transition:
En somme il semblerait que l’accès au bonheur soit loin d’être évident.
Cependant n’est-il pas contradictoire de dire que pour obtenir le bonheur il faut éliminer les désirs non naturels et non nécessaires tant dis que atteindre le bonheur est l’un des désirs les plus profonds de l’Homme?
Un homme sans désirs ne serait-il pas malheureux?
Annonce partie II:
En effet nous nous demanderons, dans un second temps, si la clé du bonheur n’est pas dans une maîtrise de soi et si le désir ne doit être vu que comme un manque qui fait souffrir?
Sous partie I:
En effet, l’Homme a tendance
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