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Le verbe

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Par   •  17 Mars 2019  •  Dissertation  •  1 545 Mots (7 Pages)  •  684 Vues

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Le verbe remonte aux plus anciennes sources de l’humanité, au plus loin que l’on s’en souvienne, il a été reconnu comme l’âme, le fondement de l’humanité. Dès que la civilisation est apparue, le verbe a été vu comme l’élément le plus sacré, le plus important que pouvait employer l’homme.

Aujourd’hui, il est le moteur de la phrase, la distinction qui permet de composer le langage, mais il n’a pas toujours été pris au sens étroit du terme et c’est ainsi que je vous propose de l’envisager.

Il est la parole sacrée qui permet d’unir les hommes, de faire en sorte qu’ils se comprennent, il permet de faire avancer l’humanité. Il doit donc se comprendre au sens antique du terme, c’est à dire le verbiage, la parole, ou le logos, le discours.

Si on s’attache à son sens physique, il est le pivot de la phrase, il l’axe, il lui donne une constance. Il est donc l’outil de base, celui grâce auquel s’écoule la parole. Il exprime les idées, il est en fait le ressort qui permet à l’homme, mais aussi au maçon d’exprimer son humanité.

Mais, s’il a un sens profane, il est aussi sacré. Pour la maçonnerie, il tient une place de choix que l’on replace dans le temps puisque au début des travaux, on lit le prologue de Saint-Jean. Mais dès les premiers temps, on le revêtit d’une part de divin.

Dans la théologie chrétienne, il est la deuxième personne de la trinité c’est à dire Jésus Christ.

En fait le verbe est vu comme une partie de la pensée divine, il permet l’union du conscient et de l’inconscient, il permet de sortir de la matière et de libérer l’âme, il est l’outil de la libération de la matière pour l’âme.

Mais si la parole est la manifestation de l’âme, il est aussi celui de la manifestation de dieu.

Jésus Christ n’est-il pas venu transmettre un message, la parole est alors en Dieu, ce que révèle le prologue de Saint-Jean. La valeur de la parole est donc totale.

Quelles que soient les croyances et les dogmes, la parole symbolise la manifestation de l’intelligence. Elle est la vérité et la lumière de l’être.

Plus que dans toutes les civilisations, on retrouve cette importance chez les Grecs, pour qui la parole, la pensée est le Logos, c’est à dire le discours et au-delà la raison et l’intelligence, l’idée, le sens profond, la pensée divine elle-même, on refait là la liaison entre le divin et l’homme.

Le verbe est aussi ce qui reste, ce qui est transcrit, écrit, bref ce qui est sacré. Longtemps, le fait d’écrire la parole a été maniée avec la plus grande importance puisqu’elle contenait une part de divin. Dans toutes les sociétés où l’écrit n’était pas courant, on considérait que l’idée devait être mûrement réfléchit avant de n’être apposée.

On se souvenait trop bien du message de l’ange déchu qui avait contrebalancé celui de Dieu. La peur du mauvais se retrouvait avec encore plus de sensibilité chez les lettrés. Aujourd’hui encore, on peut songer aux désastres qu’on entraîné certains écrit et l’on peut repenser au fait que le verbe ne doit pas s’employer avec légèreté.

Symboliquement, le verbe a entamé un parcourt qui dénote bien son importance.

Pour les Grecs, il permet le voyage céleste de l’âme, il en est le souffle ( le psyché), l’âme esprit qui sort de la bouche de dieu. Puis dans la pensée chrétienne, il est le lien pour Saint-Paul tout du moins entre l’esprit, l’âme et le corps. Il nourrit l’âme et lui permet de s’ouvrir à la béatification.

Pour le maçon, il permet non seulement de communiquer, mais aussi de donner puisque la parole pénètre. Le maçon bâtit avec la parole, le verbium, il construit le temple de l’humanité et rejoint cette part divine dans le grand temple du grand architecte de l’univers. Il est le symbole, celui du monde inconscient, celui dont on peut se servir sans contingence matérielle. De la on peut comprendre que la parole est un outil, une force, que l’on doit manier avec précaution. Pour ne pas l’employer à tort, les apprentis en sont privés, non pas que les maîtres qui l’emploient soit plus sages, mais ils possèdent l’expérience nécessaire à ce difficile travail alchimique.

Pour nous, le verbe est d’abord contenu dans le «volume de la loi sacré ». mais la parole biblique n’est pas obligatoire en maçonnerie, toutefois, on considère généralement la bible comme l’une des trois grandes lumières, donc la parole de dieu comme une lumière, donc la parole comme une lumière. Le verbe est vu ici comme un des outils fondamentaux.

Si l’on s’intéresse

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