La clef d'Ivoire

« La clef d’ivoire »

        A la mort du Maître Hiram, assassiné par trois indignes Compagnons, le roi Salomon fit rappeler de son exil  Adoniram alors en charge de la gestion du bois de cèdre destiné à la construction du temple,( initialement c’ était lui qui devait etre en charge des travaux du temple…). il lui demanda de s’adjoindre 6 maitres (…6+1…).d’une pureté sans égal afin de veiller à la sépulture du Maitre Hiram celle-ci ayant été isolée dans une partie du temple, au sein d’une construction cubique et  prévue à cet effet devant laquelle se trouvait une balustrade…  ( zizon)

        Lors de la cérémonie de réception au 4eme degré, le récipiendaire se trouve face à une balustrade qui le sépare encore du « Saint des Saint » situé à l’orient, symboliquement il s’agit là du lieu le plus sacré du Temple, originellement le Temple de  Jérusalem où était déposée l’Arche d’Alliance et le triangle d’or et cela suggère que c’est en cet endroit qu’il pourra prendre connaissance des mystères les plus secrets de la Franc-maçonnerie.

        Le TFPM lui dit alors en lui remettant ses attributs

« Je vous présente aussi cette clef d ivoire bijou de ce degré et symbole de l accès à la connaissance »

        Et c’est ainsi que le nouveau MS entre en  possession de cette clef, clef d'ivoire, bijou ésotérique, qui ouvre le chemin de la quête  initiatique du Rite, accession à la connaissance, invitation à la recherche de la « Parole perdue et de la Vérité ».

        Constituée d’ivoire, matière organique, symbole de la structure osseuse telle la charpente de l’homme, l’homme pure et vierge telle la matière noble de l’ivoire et sa blancheur égale à la pureté des ambitions et des actions, la virginité de l’âme, constituée également d’une tige, l’homme qui se dresse dans sa verticalité et dans sa quête et d’un paneton sur lequel est structuré un « Z » ,un « Z » qui veut dire « ZIZA ».

        De multiples interprétation du mot et de sa composition alphabétique tant qu’originelle ont pu être mise en avant mais comme ici tout est symbole et que le symbole au delà de toute considération relève de l’interprétation de chacun liée à son histoire, dans un principe d’hétéromorphisme et d’isomorphisme, l’isomorphisme sera le rituel qui nous lie ce qui m’amène à penser que la symbolique de « ZIZA » pourrait se traduire au travers de sa graphie.

        En effet Je conçois mal le fait que mon frère de Bali n’ayant pas le même alphabet puisse recevoir pour symbolique la traduction que nous en ferions dans notre alphabet, la graphie est universelle.

        Le « Z » pourrait symboliser le bas ainsi que le haut vers lequel nous aspirons à nous diriger, avec toute l’humilité caractérisée par un  pas de travers, serait ce peut être également la symbolisation de la marche serpentine…. ?

        Le « i » représenterait l’homme qui se dresse n’oubliant pas ce qui procède au dessus de lui…telle la kipa couvrant le dessus de notre tête et qui nous amène à réfléchir et ne pas oublier ce qu’il y a au dessus de nous…de même que le maître se couvre en chambre du milieu.

        Le « A » dans sa graphie représenterait ce delta omni présent dans notre quête maçonnique, ce vers quoi nous tendons, ce vers quoi dans sa marche serpentine l’homme qui se dresse n’oubliant pas ce qui procède au dessus de lui se dirige inexorablement en  recherche de lumière de connaissance et de vérité.

        Dans sa traduction le mot….de passe….. ZIZA signifie  « RESPLENDEUR »mais  également « BALUSTRADE or, ne serait-ce pas là que se situe la «resplendeur », cette Lumière, cette Vérité qui nous attire et dont nous cherchons la source

        Le Maître Secret, bien qu'ayant pénétré dans le Temple de Salomon, ne peut évidemment pas accéder au Saint des Saints.

        Tout le symbolisme du grade tourne autour de la recherche de la Connaissance, c'est pourquoi l’attribut  du M. Secret est une clef qui symboliquement doit ouvrir mais ce qui ouvre ne doit il pas inversement fermer… ?

        L’homme est fermé sur ses ambitions, ses vices, ses vérités et ses passions, cette clef dès lors qu’il en  aura perçu le symbolisme, lui permettra d’ouvrir et de s’ouvrir au monde et de l’éclairer de sa/ses lumière/s.

        Cette recherche de la connaissance liée au Divin  me fait penser étrangement  à la légende d’ENOCH, le songe de Dieu et la construction du temple pour y cacher le nom de Dieu que lui seul connaissait  puis la construction du temple de Salomon en l honneur de Dieu ainsi que   la quête des 3 maitres architectes  Yahboulon,Yahoben et Stolkin requis par Salomon, afin de retrouver la crypte souterraine ou il s’entretenait des saints mystères avec Hiram de Tyr, Hiram Avi, donc ce qui est enfoui afin d’en extraire l’anneau sacré, le carré parfait et le triangle d’or sur lequel était gravé le nom de Dieu connu seul des 3hommes Salomon, Hiram Avi et Hiram roi de tyr.

        Le Saint des Saints est en l'homme, c'est la lumière que nous portons depuis notre création, cette étincelle divine enfouie au plus profond de notre être que nous nous évertuons par la « Clef »du  travail à exhumer tels Yahboulon, Yahoben et Stolkin.

        Cette clef que le MS porte en permanence autour du cou doit nous rappeler que tel l’apprenti voué au silence le temps d’un travail, tel les frères en loge symbolique tenus au signe d’ordre symbolisant le maintien du chao qui est en chacun d’eux  afin de ne pas polluer les  esprits , cette clef au delà même de pouvoir virtuellement nous ouvrir à la connaissance et à la vérité  nous rappelle que la clef peut fermer afin de maintenir derrière la porte virtuelle de notre « espace corps » ce qui n’est pas prêt mais :

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