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Thème De La vérité

Note de Recherches : Thème De La vérité. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  16 Mai 2014  •  9 812 Mots (40 Pages)  •  804 Vues

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La religion

Introduction 2

I. Le fait religieux 2

A. Essai de définition du fait religieux 2

1. La dimension sociale 2

2. Le profane et le sacré 3

3. La règle du jeu 4

B. La religion comme dispositif moral et politique 4

1. Religion et morale 4

2. Religion et politique 5

C. Approche phénoménologique : les sentiments religieux et mystiques 6

1. Le sentiment « océanique » 6

2. Le frisson métaphysique 6

3. L’amour 8

II. Logique de la religion 8

A. Approche théorique 8

1. Ce que signifie « Dieu » 9

2. Les arguments en faveur de l’existence de Dieu 11

a. L’argument d’autorité 12

b. Pas de création sans créateur 12

c. L’ordre du monde 12

d. La preuve par le désir 13

e. L’argument ontologique 13

3. La foi et la raison (Spinoza) 15

4. Les limites de la raison (Pascal, Kant) 17

5. Vivre et connaître (positivisme, Russell, Freud) 20

B. Le problème du mal 22

1. Le mal n’existe pas 23

a. Le mal n’existe pas 23

b. Le mal est la condition du bien 23

2. Dieu n’est pas tout-puissant 24

a. Le mal vient de la matière 24

b. Le mal vient des créatures (libre arbitre) 24

c. Dieu n’est pas cause des détails 24

Conclusion 25

C. L’aliénation religieuse (Marx, Nietzsche, Freud) 25

1. Paradoxes éthiques et esthétiques 26

2. La religion est un instrument d’aliénation et de domination sociales (Marx) 26

3. La religion est négation de la vie (Nietzsche) 27

4. La religion est la névrose de l’humanité (Freud) 28

III. La fin de la religion ? 29

A. « Dieu est mort ! » 29

B. Le désenchantement du monde 30

Conclusion 31

Annexe 31

Résumé 31

Compléments 34

Le bouddhisme 34

Un conte indien 34

Autres remarques 35

Problèmes théologiques 35

Citations 36

Sujets de dissertation 36

Introduction

Etymologiquement, religion signifie relier. Mais que s’agit-il de relier ? Les hommes et les dieux, comme le suggère saint Augustin ? Ou faut-il penser que Dieu n’est qu’un intermédiaire mystérieux destiné à relier les hommes entre eux par le respect de règles éthiques ? L’anthropologie pourrait encore suggérer qu’il s’agit de relier les vivants aux morts : la religion est en effet coextensive au culte des morts.

Nous commencerons par tenter de caractériser la religion en l’envisageant dans sa dimension anthropologique. Puis nous discuterons la religion comme doctrine théorique prétendant donner (révéler) une vérité sur le monde. Enfin, nous aborderons la religion du point de vue éthique, c’est-à-dire en tant que système de valeurs dont il s’agira d’évaluer les effets.

I. Le fait religieux

A. Essai de définition du fait religieux

La religion est un phénomène social mystérieux. Il semble consubstantiel à l’homme dès son origine, et peut même servir de critère de l’humanité : on a pu faire commencer l’humanité avec les premiers cultes des morts. C’est donc l’universalité du phénomène qui s’impose à première vue : on ne connaît guère de société sans religion. Mais l’universalité de la religion est problématique, puisqu’il existe des individus irréligieux, agnostiques ou athées, et même, depuis l’époque moderne, des sociétés laïques.

De plus, l’universalité du phénomène religieux dissimule une grande variété des formes concrètes que prend ce phénomène. Commençons donc par voir si nous pouvons extraire de cette multiplicité une essence commune afin de parvenir à une définition du « fait religieux ».

1. La dimension sociale

La dimension sociale est un élément essentiel de la religion. C’est ce qui distingue la religion de la magie ou de la simple croyance personnelle. La religion est toujours, par définition, organisée en Eglise et s’accompagne toujours d’un minimum de rites.

Durkheim a beaucoup insisté sur cette dimension sociale. Cherchant à comprendre d’où vient la puissance coercitive1 de la religion et l’« aura » des dieux, il affirme que cette puissance ne peut venir que du groupe, de la société. C’est en effet seulement de la collectivité, qui dépasse chaque individu et s’impose à lui, que peut venir une telle force. La religion n’est jamais qu’une modalité de la conscience collective, c’est-à-dire du lien social, de la contrainte exercée par le groupe sur chaque individu. Dieu, c’est le clan, écrit-il. Toute religion consiste à adorer la société. De plus, toutes les religions suscitent un sentiment intense d’appartenance à un même corps.

Ajoutons deux remarques qui vont dans le même sens. D’abord, il est vrai que l’obéissance au dieu est au fond obéissance au groupe : car d’autres groupes croient en d’autres dieux. Quand l’individu se soumet à son dieu, il ne se soumet pas tant au dieu lui-même qu’à

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