Philosophie générale.

Philosophie générale

L'amour de la sagesse. Qu'est-ce que la philosophie ? Le premier exercice des philosophe à Athènes : l'épreuve du poisson mort, se moquer des moquerie. La philosophie antique comme pratique existentielle, comme mode d'argumentation. Pourquoi entre l'Antiquité et nos jours, la philosophie a-t-elle changé ? Une multitude de philosophie : histoire de philosophie, philosophie politique, de la science, de l'éthique...

Un éclatement de la philosophie aussi présent à un niveau international : la philosophie analytique américaine (analyse des concepts plus que l'histoire) != la philosophie continentale. La question de la définition de la philosophie : des définition, dont il faut avoir une « cartographie » en tête. Sur l'ENT, document d'accompagnement.

La diversité des définition : Pythagore, le premier à utiliser la terme « philosophe » comme « amour de la sagesse ». L'amoureux de la sagesse n'est pas le sage ; le sage possède la sagesse, il n'est pas philosophe. La sagesse comme reservée aux dieux, la philosophie pour se rapprocher des dieux. Platon et Aristote : la philosophie comme étonnement, « thaumazein ». Philosopher c'est apprendre à mourir ; c'est-à-dire apprendre à vivre en ayant conscience du caractère mortel de la vie (caractéristique propre aux homme, les animaux n'ont pas conscience). Epicure : une activité qui par des discours et des raisonnements nous procure la vie heureuse. Hegel : la philosophie est la forme supérieure de l'esprit absolu. Novalis (romantique allemand) : à proprement parler nostalgie, aspiration à être partout chez soi. Trouver sa place dans le cosmos, retrouver l'ordre perdu. Bergson : la science relative de l'absolu, la science humaine du divin. Marx : la philosophie s'est contenté de penser le monde, il convient désormais de le transformer. Cette diversité ne permet pas d'atteindre une position, elle est décourageante.

1. Réflexion personnelle

La philosophie comme réflexion personnelle : formation à l'esprit critique et à

l'autonomie. Une méthode de pensée rigoureuse qui apprend à penser par soi-même. La philosophie en terminale comme couronnement de l'enseignement : une distanciation par rapport aux savoirs. Trois moments des penseurs de l'Antiquité : la dissertation, geste de la réflexion personnelle à partir d'une question inédite. En réalité l'esprit de métaphysique, la quête du protosyllogisme, se forme tôt ; mais le quotidien interrompts ces réflexion. L'interrogation en dissertation, c'est la problématique : ce qui fait problème dans le sujet, ses enjeux.

Deuxième moment : la critique, c'est-à-dire suspendre son jugement pour réflechir sur les différentes thèses en présence. Il s'agit de rendre chaque thèse interessante, convaincante.

Troisième moment : penser par soi-même. Se construire une opinion (!= conviction, sans réflexion) ; prendre une décision.

Cette méthode est-elle propre à la philosophie ? L'historien, le sociologue aussi font une réflexion critique et personnelle. Dialogue pseudo-socratique tardif : le philosophe comme un spécialiste du général, comme un coureur de pentathlon, assez bon dans chaque sport mais spécialiste en aucun. Une image de beau-parleur, de maître à penser. Socrate réfute cette vision de son interlocuteur.

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