Les vérités

La question porte sur l’existence « y a-t-il » d’une espèce de vérité dont tous les énoncés sont reconnus comme totalement vrais. S’il existe cette vérité, il y en a sans doute d’autres.

Quelle est l’opinion commune à ce propos ?

Y a-t-il : existe-t-il ?

Le terme « indiscutable » signifie ce que l’on ne peut discuté dont la valeur est certaine, qui ne relève pas d’un débat.

La vérité définit l’accord de la pensée et de l’objet qu’elle vise et c’est cet accord qui produit la certitude dans la pensée. C’est l’autre nom de la connaissance vraie.

Il y a des faits indiscutables, par exemple tous les êtres vivants meurs, il n’y a pas de contradiction. Mais en science, rien ne peux être indiscutable. Il n’existe pas de vérités absolues.

Selon Platon dans son texte intitulé « L’allégorie de la caverne », Platon nous montre ses opinions sur le réel. Il croit fermement que les idées représentent la vraie réalité. Pour lui il y a deux mondes celui des idées et celui sensoriel. Le monde sensoriel est un monde d’illusion, la pâle représentation d’une « vérité ». Pour lui l’essentiel est le monde des idées, la vérité vraie.

Dans le domaine des sciences, celle-ci nous donne des vérités qu’elle présente comme indiscutable. En effet, les lois de la physique semblent indiscutables tant qu’elles permettent de prédire un phénomène. Par exemple, les recherches et progrès scientifiques démontrent sans arrêt de nouvelles vérités qui concernent le réel. On peut parler de vérités expérimentales puisque celles-ci sont vérifiées et démontrées par des faits concrets et des expériences scientifiques comme la force de gravité, liée à l'attraction terrestre, qui fut prouvée par Newton. La théorie de Copernic qui place le soleil au centre de l’univers et dont la terre devient une planète qui tourne autour de ce point fixe.

Dans le domaine de la religion, elle s’enracine dans l’absolu, elle est dogmatique, pour les croyants ses vérités ne peuvent être remisent en question.

La religion se réfère soit à l’expérience mystique du sacré par nature indiscutable, la révélation divine comme fondement du sens de l’existence du monde et des hommes, soit à une tradition ritualisée elle-même indiscutable qui rapporte et transmet collectivement cette expérience par la médiation d’une autorité institutionnelle idéologique et/ou politique. La « Vérité » de la foi ne peut se prêter à l’examen critique de la raison et à l’épreuve des critères de la logique sans que son contenu proprement religieux s’en trouve corrompu dans son essence. Le philosophe qui chercherait à argumenter au profit de cette « Vérité » la désacraliserait aussitôt, la profanerait, la transformerait en une opinion profane en en faisant une idée humaine contestable

Dans le domaine de la philosophie, le philosophe est critique, il soumet toute vérité à la remise en question et à la discussion, critiquer, c’est discuter.

Rousseau met la vérité au cœur de l'individu, de l’affectivité. Cette vérité permet de délimiter les pouvoirs de la rationalité, dont on sait aujourd’hui à quel point un usage libre peut être dévastateur. Pour Rousseau,

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