La vérité en philosophie
Dissertation : La vérité en philosophie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sabrina Marleau • 20 Octobre 2021 • Dissertation • 769 Mots (4 Pages) • 401 Vues
La vérité en philosophie
Les années 400 avant Jésus Christ ont connu l’avènement de la nouvelle philosophie à Athènes, en Grèce. Cette nouvelle philosophie a été amenée par plusieurs penseurs connus de ce siècle, parmi lesquels on compte Socrate, Platon et les Sophistes. Chacun a apporté sa contribution à la philosophie actuelle en exprimant des opinions sur différents sujets. L’un de ces sujets concernait la vérité ; soit qu’entend-on par la vérité en philosophie ? Selon Socrate et Platon, la vérité est accessible, absolue et son critère est la raison. De plus, effectuer une recherche en commun du vrai est le fait de discuter. Comparativement aux sophistes, la vérité est relative aux opinions, la perception est le critère de la vérité et rallier les autres à ses préférences est le fait de discuter.
En ce qui me concerne, je défendrais le point de vue suivant : la vérité est accessible, absolue et son critère est la raison. D’ailleurs, effectuer une recherche en commun du vrai est le fait de discuter. Cela est pour ainsi dire que pour Socrate et Platon nous pouvons accéder à la vérité par l’activité de l’esprit et non par la signification de quelque chose. Donc, il y a distinction traditionnelle sans extravagance entre l’être et le paraître. Pour illustrer cet argument, prenons exemple sur l’extrait de L’Allégorie de la caverne de Platon. Socrate nous représente le chemin que les hommes prennent pour accéder à la connaissance. Au début, les hommes sont prisonniers de leurs ignorances. À travers le chemin parfois douloureux de l’apprentissage, ils accèdent éventuellement à la vérité. Bref, la caverne représente l’ignorance de l’homme. À l’origine, les hommes ont accès à une connaissance biaisée et limitée, car ils sont prisonniers de cette caverne depuis l’enfance. Donc, ils sont inconscients et ignorants, car ils croient que ces ombres dans cette caverne représentent la seule vérité. Enfin, leur réalité est illusoire. Par la suite, ils rencontrent le philosophe qui fait bouleverser leurs croyances antérieures. Lorsqu’ils sortent de la caverne, ils découvrent le réel et la vérité. Ensuite, il leur est impossible de retourner dans l’ignorance, car comme Platon dirait la connaissance est source de bonheur pour l’homme. Bref, selon moi, la vérité est universelle ainsi qu’absolue et elle n’est pas relative aux opinions.
Cet argument est très valable, mais il existe un argument tout aussi valable pour la thèse contraire. Sur le fait que la vérité est relative aux opinions, la perception est le critère de la vérité et rallier les autres à ses préférences est le fait de discuter. Donc, selon les sophistes Protagoras, Gorgias et Hippias la vérité est ce que l’on croit être la réalité. Cela est l’état d’esprit qui comprend qu’une assertion est vraie. Pour illustrer cet argument, prenons l’exemple de Protagoras l’un des trois sophistes : « L’homme est la mesure de toutes choses. » Cela signifie que ce qu’on sait, nous le savons, car nous l’avons perçu, vu ou même entendu. À partir de ce dernier point, on constate que la connaissance est donc subjective et ce que nous avons vu, perçu ou entendu est différent de ce que d’autres personnes ont pu percevoir. Cela veut dire que si « L’humain est la mesure de toutes choses », alors ce n’est pas stable, car cela diffère d’un individu à un autre. Alors, cela signifie qu’il existe que des opinions en ce monde et que les relations entre humains dépendent de la conviction pour rapprocher les autres à son opinion qui est la vérité.
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