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La culture et le jugement

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Par   •  27 Mai 2016  •  Guide pratique  •  422 Mots (2 Pages)  •  905 Vues

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Toutes les cultures se valent-elles ?

Faut-il refuser la comparaison ou toute hiérarchisation en terme d’infériorité et de supériorité ?

Le mot CULTURE, étymologiquement, vient du latin «colere» qui signifie : le travail de la terre. C’est destiné à la rendre fertile, meilleure, à l’améliorer.

La culture c’est la mise en valeur de ce qui est. C’est l’enrichissement de l’esprit humain.

La culture modifie d’abord ce qui est donné à l’homme : la nature.

La culture : ce qui est appris, compris, et institué par les hommes. Contraire de « inné ».

La culture c’est l’ensemble des valeurs, des normes, des mœurs, et des connaissances qui caractérisent une société humaine.

Claude Lévi-Strauss dans Race et Histoire invite à éviter la barbarie de l'ethnocentrisme : c’est la tendance à juger les autres cultures en fonction de la sienne propre érigée en critère de référence. On dévalorise les cultures qui ne correspondent pas aux critères occidentaux du progrès (Développement scientifique et technique).

Chaque culture à un centre d’intérêt.

Il faut éviter l’ethnocentrisme pour conforter le sentiment de supériorité.

Montaigne, dans Essais : « Chacun appelle barbare ce qui n’est pas de son usage ».

Le jugement : on prend un critère particulier pour montrer sa supériorité.

Claude Lévy-Strauss défend le relativisme culturel, en effet, une culture ne peut que être jugée à partir de ses propres normes.

Celui qui juge une culture de barbare est lui-même un barbare.

Cependant, la valorisation exaltée de la multiplicité fait que l’on oublie l’unité du genre humain.

Valorises les différences et respecter toutes les cultures, c’est peut-être refuser toute référence aux droits de l’homme. En effet, certaines pratiques comme l’excision ne seraient-elles pas condamnable au nom de valeurs universelles ?

Il y a une dignité de la personne humaine. Il ne faut pas se réfugier derrière : « c’est une question de culture ». Il faut défendre des valeurs universelles. Être barbare, c’est ne pas voir la personne, mais seulement sa culture, c’est enfermer la personne dans sa culture.

Pourtant, trop valoriser les différences, c’est faire le jeu des identités. Il faut trouver un juste milieu entre la barbarerie et le culte de la différence.

La culture s’oppose traditionnellement à la nature. C’est tout ce par quoi la vie humaine s’est élevée par dessus la nature, de la condition animale.

« Bildung » : formation par laquelle l’homme parvient à s'humaniser.

L'humanité, pour l’homme, c’est un idéal à atteindre. L’homme doit devenir quelque chose.

La culture sert donc à s’arracher de son animalité pour s’humaniser.

Le processus de civilisation exige la maitrise de nos penchants désordonnés.

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