L'immortalite de l'âme

"Immortalité de l'âme"

TABLE DE MATIERES

1. Introduction
   
   
2. Immortalité de l’âme                                                                                                                                                

1. Aperçu Platonicien
   

• La chute
  
• La nature de l’âme
  
• La réminiscence

1. Aperçu Augustinien
   

1. Conclusion

1. Introduction

« Depuis le début de l’histoire humaine, la mort a sans cesse effrayé les hommes qui ont constamment essayé de comprendre ce qui se passe au-delà de cette échéance ultime. Face au néant insupportable, ceux-ci ont toujours tenté de nier la mort en se rattachant à l’idée apaisante d’une survie immédiate. Pour la majorité des hommes de chaque civilisation, l’antique notion d’immortalité de l’âme semble donc avoir été une réponse rassurante – mais imparfaite – à l’angoisse de l’au-delà. » C’est pour cette raison même qu’une multitude de théories et d’approches philosophiques essaie depuis l’ancêtre de résoudre ce mystère qui persiste flottant au-delà de tout effort humain et de toute puissance intellectuelle.

Selon quelques courants, l'âme est le principe vital immanent ou transcendant de toute entité douée de vie, pour autant que ce principe puisse être distingué de la même vie. Avec ce concept vital, la mort devient mystérieuse; Lorsqu’une personne meurt son âme la quitte, raison pour laquelle cette dernière devient inerte; Cette âme pourrait alors revenir sous forme de fantôme ou aller vers un au-delà. Elle est par suite porteuse d'un espoir de vie éternelle et rien ne s'oppose même à sa réincarnation…

 « Il nous faut naître deux fois pour vivre un peu, ne serait-ce qu’un peu. Il nous faut naître par la chair et ensuite par l’âme. Les deux naissances sont comme un arrachement. La première jette le corps dans ce monde, la seconde balance l’âme jusqu’au ciel ».

Qu’est-ce que l’âme pour Platon ? Pourquoi est-elle immortelle ?

Saint Augustin adopte cette notion dans ses œuvres complètes. Comment St Augustin comprend l’immortalité de l’âme ? Qu’ajoute-t-il aux concepts de Platon ?

Dans mon travail, je présenterai un parallélisme entre le concept de l’immortalité de l’âme chez Platon puis chez augustin.

1.  Immortalité de l'âme  

1. Aperçu Platonicien

Dans son dixième livre des Lois, Platon désigne le « λογος» de l’âme comme le mouvement capable de se mouvoir lui-même.^[1] 

L’âme est un pur mouvement qui n’affecte aucun substrat que lui-même^[2]. En elle, se trouvent la cause et l’effet. Elle est le principe de tous les autres mouvements^[3] et la cause universelle de tout changement et de tout mouvement^[4]. Elle n’a ni commencement ni fin.^[5] L’âme existait déjà avant d’être incarnée sous la forme humaine et elle possédait la pensée.^[6] Emprisonnée maintenant dans un corps, elle est troublée toujours par l’ouïe, la vue, la douleur et les plaisirs. L’âme est l’esclave du corps qui la commande et la dirige.^[7] 

Platon, le grand philosophe a interprète le principe de l'âme en trois parties:

1-la chute

L'âme définit l'homme. Pour Platon l'âme est déchue ; elle est tombée dans le corps alors qu'elle accompagnait les dieux dans le monde des Idées. La seule définition donnée par Platon est celle-ci: l'âme est "un mouvement qui se meut soi-même, elle ressemble aux idées aux Formes idéales au divin".

Platon explique et interprète son point de vue :"les âmes, nous l'avons vu, sont nées d'un partage de l'Ame du tout que le demiurge a mise sans le monde"^[8]."L'âme est quelque chose de quasi divin et qui existait avant même le moment où nous sommes devenus des hommes"^[9],"c'est pourquoi nous pouvons dire de l'homme qu'il est une Plante Céleste"^[10].

2-la nature de l'âme

L'âme humaine n'est pas simple, elle porte en elle la marque de la complexité de l'homme.

La pensé de Platon a évolué. Dans le Phédon il admet une âme, dans la République il admet trois parties de l'âme, dans le Phèdre il fait une présentation de l'âme sous la figure d'un cheval  noir et d'un cheval blanc:

Le cheval blanc est aux yeux noirs, il est beau et fort, il aime la prudence, la modération et la parole encourageante lui suffit.

En revanche, l'autre cheval est noir aux yeux gris, il est mal bâti. C'est un compagnon de la démesure et de la vanité.

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