Intro vague théorie des idées

HISTOIRE DE LA PHILOSOPHIE ANTIQUE

INTRO A LA THEORIE DES IDEES

PLATON : du IVème au Vème siècle avant J.-C.

Avant tout aristocrate (vient d’une classe aisée dans laquelle il peut pratiquer comme loisir la philo. Ses convictions politiques suivent en quelque sorte celles de son milieu qu’est l’aristocratie ; cela se traduit par ailleurs par l’idéal de souveraineté, Platon appelle cela le philosophe roi.

La théorie des idées de Platon développe la théorie selon laquelle l’idée est le modèle auquel se conforment toutes les choses individuelles ; ce modèle peut aussi prendre le nom d’essence (therme trop technique pour l’instant).

EX : cette table n’est pas une vraie table car c’est une chose à en devenir ; elle n’est pas véritable selon Platon car cette table peut évoluer dans le temps (changer de couleur si on la peint, on peut aussi lui enlever un pied…) : c’est cette contradiction que Platon exploite.

Dans notre réalité, les contradictions explicitées précédemment sont dû au devenir. Ainsi, pour parler de la réalité (la table), on devra admettre qu’on ne peut pas en parler sous peine de n’avoir un discours pas toujours vrai et donc ce ne pourra pas être une véritable vérité.

AUTRE EX : « Donatien a de belles moustaches » mais si on les lui coupe, ou s’il meurt il perdra ses moustaches et donc notre discours ne sera plus vrai.

Les idées sont donc là pour répondre à l’exigence d’un discours qui ne pourrait jamais être pris en faute.

Définition d’une idée : c’est ce dont on parle quand on parle de quelque chose qui ne change pas

ATTENTION :ne pas interpréter cela ; il n’y a pas pour autant deux mondes ; le monde des idées et le monde sensible, c’est une invention des sophistes. Pour Platon, il n’y a qu’un seul monde. Platon condamnerait cette « vision de 2 mondes » car elle détruirait sa théorie. En effet pour Platon, sans idée du bien, je ne sais que faire, et même pire que ça, le monde n’existerait plus d’ailleurs. Sans rapport entre la dimension sensible et la dimension intelligible du réel, on ne peut concevoir une intelligibilité du sens.

Mais que veut dire une idée ?

Dans le therme « d’idée », 3 thermes sont impliqués : idée est la transcription latine d’un therme grec : idea qui lui-même vient du latin Fiseiv (cf viden, video voir en latin)

Une idée est habituellement quelque chose dans la tête, quelque chose qui se conçoit. Une idée ne peut donc pas se voir ; car la vue relève du sensible.

Ainsi, il y a une sorte d’ambiguïté puisque le therme « idée » a donc un rapport avec la vue alors qu’il n’en a pas ; c’est une volonté de Platon. Cela montre d’une part la distance qui sépare l’idée dans la tête et la vision dans les yeux. D’autre part, cela montre aussi un rapprochement, d’une façon analogue. Notre esprit peut en ce sens voir. Cf schéma de l’analogie.

Ainsi, dit autrement, la vue est au corps ce que l’idée, ou plutôt le résultat, est à l’esprit. En un certain sens, l’idée serait le résultat d’une vision de l’intelligence, c’est-à-dire quelque chose que l’intelligence contemple par « m’œil de l’âme ». L’idée, qui est dans notre tête et que l’œil de l’âme voit, révèle enfait que l’idée est extérieure à notre esprit.

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