Fiches Pouvons nous connaître toute la réalité ?

La Réalité                 Pouvons-nous connaître la réalité ?

Introduction[pic 1]

Objet : Réalité

• Nous pensons avoir un savoir (connaissance objective et universelle et nécessaire).
• Savoir sur la réalité sensible est douteux (ex: tableau perçu vert mais cela dépend de la luminosité)
• Mais la réalité a une 2ème acception (ex: la liberté, l’humanité)[pic 2]
• Mais certains mots n’ont pas de référents dans la réalité sensible Métaphysique

        Avons-nous la capacité et la légitimité d’obtenir un savoir au sujet du réel ?

-Comme nous avons des connaissances objectives en maths alors nous = collectif

Nous distributif = sophistes = à chacun sa vérité = donc la loi du plus fort

        Socrate = éliminer les préjugés en conservant les pensées objectives

I- Nous pouvons connaître objectivement toute la réalité

        A-Savoir négatif du réel 

1. Savoir négatif du réel possible

-Dans le Lachès de Platon, 2 pères athéniens viennent d’assister a un exercice militaire et ils se demandent si cet exercice améliorerait l’éducation de leur fils.

-Socrate répond par une question « qu’attendons-nous d’un exercice militaire pour pouvoir dire si il est pertinent ou pas ».

-Tout le monde est d’accord sur le fait que ça favorise le courage : Mais qu’est ce que le courage ?

-Lachès formule « le courage c’est c’est rester ferme devant l’ennemi » Socrate montre que cette def est trop militaire le courage c’est s’assouplir et faire un pas vers l’autre = dialogue se clôt sur une APORIE (embarras fertile)

-Lachès est passé d’une ignorance qui s’ignore (bêtise chez Socrate) à la docte ignorance (conscience de l’ignorance).

 La Phi de Socrate est destructrice , négative son but est d’éliminer le grand ennemi du savoir (la croyance sous une certaine acception)

Si le savoir négatif sur tout le réel est possible est-il légitime ?

2-Cela est-il légitime

-Le savoir négatif est douloureux (Socrate) car il repousse les illusions/préjugés or ils relèvent de l’ERREUR

Théorie de Socrate : Il y a un devoir de vérité plus important que tout, même du bonheur

[pic 3]

Or psychanalyste BENSLAMA dit : Le propre de l’homme : « la docte ignorance de Socrate risque de nous paralyser dans nos vies. Néanmoins il y a une notion une réalité sur laquelle il faut utiliser la docte ignorance, l’humanité. Il réfléchit sur la shoah si on acceptait qu’aucune définition de l’humanité est pertinente ultimement satisfaisante. Si on accepte l’idée qu’elle fait partie d’un savoir négatif, alors aucun groupe humain n’essayerait d’imposer sa propre définition de l’humanité et de détruire tout ce qui diffère. »[pic 4]

Le savoir négatif n’est pas viable lorsqu’il est étendu à tout le réel. Platon va faire du savoir négatif une condition nécessaire mais pas suffisante, la condition suffisante étant le savoir positif du réel.^[a]

B) Le savoir positif du réel

1) La question de l’essence 

Oeuvres Platon = dialogues socratiques                           ——> Ménon : Dialogue de transition, commence à exposer sa philosophie

-Ménon se rend à Athènes pour des questions de politique il rencontre Socrate et lui demande si la vertu s’enseigne (acception du BIEN) Socrate : « Pour savoir si la vertu s’enseigne encore faut-il savoir ce qu’elle est véritablement »[pic 5]

-L’essence de qqch : ce que la chose est profondément qui apparaît dans sa définition (ex : l’essence d’un triangle= figure à 3 côtés)

Le fait que la vertu s’enseigne est une qualité, avant de s’interroger sur les qualités, d’une chose; il faut s’interroger sur son essence ^[b]

 -ex : essaim d’abeille : Socrate affirme que toutes les abeilles sont diff entre elles mais il existe une essence d’abeille qui permet de dire que devant tel insecte que c’est une abeille[pic 6][pic 7][pic 8]

2) 2ème temps de l’extrait

• L’idole de Ménon est Gorgias, son assurance lui permet de définir la vertu
• Ménon se retrouve face à un catalogue d’exemples et se rend compte qu’il n’est pas parvenu à définir que qu’est la vertu

3) 3ème temps de l’extrait

        - APORIE Ménon se sent paralysé, Socrate dit qu’il est dans l’aporie aussi, purger des préjugés sur la vertu ils vont pouvoir advenir à un savoir positif sur elle

 Ménon formule une objection de sophistes (éristique). Si on sait qqch on ne cherche pas à la connaître mais si on ne sait pas du tout ce qu’est une chose on ne peut pas non plus la chercher puisqu’on ne sait pas ce que c’est = paresse intellectuelle

        Platon cherche à répondre à l’objection en forgeant le noyau de la philosophie platonicienne ^[c]

...