« L’illusion qui réconforte est-elle préférable à la vérité qui dérange ? »

Philosophie :

« L’illusion qui réconforte est-elle préférable à la vérité qui dérange ? »

I/ En quoi la vérité dérange et pourquoi est-elle supérieur ?

II/ En quoi l’illusion est-elle nécessaire à l’homme ?

Pourquoi vivre dans l’illusion ?

L'illusion est utilisée lorsque l'on veut changer la réalité. C'est le faire de croire quelque chose qui ne s'est pas passé, qui est irréel. Elle est là pour nous rassurer, nous donner plus envie de vivre dans le monde et faire face au problème de la réalité.

1. C’est une sorte d’ignorance → déni

Conclusion

Introduction :

Platon nous parle au livre VII de la République d’hommes prisonniers de leurs opinions et de leurs illusions prêtes à tuer ce qui veulent les lui détruire, ces hommes ont-ils raison. L’illusion qui dérange est-elle préférable à la vérité qui dérange ? ». A première vue, il semble que c’est la vérité qui doit être préféré a toute les autres choses y compris à l’illusion car si nous aimons tous les illusionnistes nous savons aussi qu’ils nous trompent. La vérité semble donc supérieure à l’illusion mais cette première impression appelle des justifications : « Au nom de quoi la vérité est-elle préférable ? Existe-il des critères indiscutables ou absolu sur lesquels nous pourrions fonder cette préférence comme la morale ou la connaissance. L’illusion quant à elle n’est pas capable de nous conduire jusqu’à une certaine forme de bonheur et au nom de quoi faudrait-il préféré la vérité au bonheur. Les humains que nous sommes se réduisent-ils à leurs rationalités ?

Nous allons tout d’abord tenter de comprendre pourquoi la vérité dérange et pourquoi malgré tout elle semble supérieure à l’illusion qui réconforte ? Par la suite nous verrons en quoi l’illusion est-elle nécessaire à l’homme puis pour finir s’il faut faire un choix.

I/

Nous allons nous questionner en quoi la vérité dérange et pourquoi est-elle supérieur ? Pour commencer, qu’est-ce que la vérité ? La vérité est la correspondance entre ce que je dis, et ce qui est : elle s'oppose donc à la fausseté, au sens d'erreur, mais aussi de mensonge. Détenir la vérité, c'est donc énoncer un discours objectif qui correspond à la réalité. Tout d’abord la vérité dérange car elle fait peur, elle effraie, elle permet de révéler de chose que nous voudrions garder secret. En amitié comme en amour, la relation de confiance exige de ne rien cacher à l’autre. Pourtant, lorsque l’on dit certaines vérités, l’autre peut se montrer résistant, hostile voire trahi. Pourquoi la vérité fait-elle peur ? Pourquoi avons-nous souvent du mal à l'accepter? L’acte de vérité est perçu dans la société comme étant un acte vertueux et salutaire. Choisir de dire la vérité est une prise de risque autant pour celui qui l’énonce que pour celui qui l’entend. La vérité fait aussi peur parce que c’est une sorte inconnue qui veut nous être imposer. Dans l’allégorie de la caverne, si le prisonnier est libéré et forcer de monter et de sortir cette caverne, il va souffrir a de ses mouvements, de la lumière du soleil, du nouveau monde qui l’entoure, de l’inconnue alors par son ignorance il va vouloir retourner dans la caverne et y rester. La vérité dérange car elle change notre perception et nous sort de notre confort et surtout de notre ignorance qui nous convenait bien parce que ce qu’on ne peut pas savoir qu’on ne sait pas quelque chose quand on ne connaît pas cette chose.

Entendre une vérité nous dérange selon le type de vérité mais aussi par la personne qui nous l’annonce ce qui peut nous blesser. La vérité révélée peut dévoiler une certaine position de vulnérabilité, une part de nous qui va nous dévaloriser aux yeux des autres, elle peut blesser son interlocuteur voire le trahir. L’expression « il n’y a que la vérité qui blesse » le prouve. Le verbe « blesser » signifie « occasionner une blessure physique ». Donc, si on frappe quelqu’un et qu’il saigne et qu’il a des traces sur son corps c’est qu’il est blessé mais les femmes dans une relation amoureuse et que vous quittez cette personne, cette personne peut être blessée. Elle a mal, elle est triste, c’est une blessure morale. Donc, le verbe « blesser », c’est occasionner une blessure, c’est-à-dire soit un coup sur le corps, soit quelque chose à l’esprit à l’humeur. Le « il n’y a que ... » signifie que c’est « la seule chose » que c’est unique et terme de « genre ».  L’expression veut donc dire que seules les choses qui sont vraies font mal ; seules les choses qui ont raison d’être, qui sont vraies, qui constituent la vérité font mal ou peuvent blesser quelqu’un. On utilise souvent cet argument quand on reproche quelque chose à quelqu’un. Ça ne peut faire du mal que si c’est vrai, finalement. Si on vous reproche quelque chose et que ce n’est pas vrai, eh bien, en principe, ça ne vous fait pas mal. Donc, indirectement, quand on dit : « Il n’y a que la vérité qui fait blesse. », on dit que si on vous reproche quelque chose et que ça vous fait mal, c’est que certainement, ce reproche, cette chose qu’on vous reproche est vraie. Lé vérité dérange car on a peur qu’elle soir vrai et qu’est nous blesse.

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