Dissertation sur le respect de la pudeur en milieu hospitalier
Dissertation : Dissertation sur le respect de la pudeur en milieu hospitalier. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar simonette • 4 Décembre 2012 • Dissertation • 320 Mots (2 Pages) • 1 863 Vues
Ce travail de fin d’étude traite du respect de la pudeur en milieu
hospitalier. Inculqué dès le début de la formation dans les écoles d’infirmières,
j’ai souhaité approfondir ce sujet sous différentes dimensions : historiques,
sociales, culturelles et physio-psychologiques.
Quiconque a été hospitalisé sait que certains soins ou examens
conduisent à exposer au regard d'autrui les "parties honteuses" de notre corps.
Nous allons voir que les personnes sont différemment sensibles au fait de les
exposer.
Dans ma pratique, je me suis interrogée sur le sens de la pudeur. J’ai
essayé d’avoir un esprit critique en améliorant mon savoir-faire, mon savoirêtre
dans ma pratique, pour une meilleure prise en charge du patient et de son
entourage.
Au fil de mes recherches, de mes observations, j’ai pu découvrir qu’il
n’y avait pas une, mais d’infinies formes de pudeur. Elles varient selon la
société à laquelle nous appartenons, nos valeurs, nos croyances, notre vécu et
surtout selon la singularité de chacun.
De nombreuses questions me sont venues à l’esprit. Qu’est-ce que la
pudeur ? Ce sentiment a-il toujours existé ? S’exprime-t-elle de la même
manière dans toutes les civilisations et quels sont leurs codes sociaux ? Quand
les lieux protecteurs de la pudeur sont-ils apparus ?
Si nous remontons à la mémoire de l’Homme, les Evangiles en
témoignent. Déjà, la Génèse enseigne que la pudeur est liée au regard de
l’autre et à la proximité d’autrui, avec Adam et Eve qui se cachent lorsqu’ils
découvrent leur nudité. Pour Jeanne d’Arc (1430), son impudeur réside dans
le port de sa tenue masculine car pour l’époque il est scandaleux de gommer
la différenciation sexuelle voulue par Dieu.
Dans certains musées, on rencontre encore des statuettes de diagnostic
qu’utilisaient les Chinoises pour converser avec leur médecin. Plutôt que de
nommer ou de désigner l’endroit qui les faisait souffrir, elles préféraient le
montrer sur une de ces figurines qui avaient soin d’exposer toutes les parties
du corps.
Les prémices de la pudeur actuelle apparaissent dans les monastères :
distance minimale obligatoire entre les lits. Les chaises percées (Montauban)
sont
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