Vie et éducation Epicurus
Commentaire d'oeuvre : Vie et éducation Epicurus. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar verdun • 13 Décembre 2014 • Commentaire d'oeuvre • 567 Mots (3 Pages) • 745 Vues
La vie et l'éducation d'Épicure[modifier | modifier le code]
Épicure, né à Samos selon une tradition1, ou selon l'opinion la plus courante rapportée par Diogène Laërce, à Athènes, dans le dème de Gargettios, en -341. Son père, Néoclès, enseignait la grammaire et sa mère, Chérestrate, était magicienne. Épicure semble avoir été élevé à Samos (peut-être même y est-il né, son père étant un colon athénien), puis il vint à Athènes pour y accomplir son service militaire vers l'âge de 18 ans, avant de partir rejoindre son père à Colophon, au nord de Samos, en -323. Il y resta de -323 à -321 et y reçut les leçons de Nausiphane. Il gagne ensuite Mytilène où il commence à enseigner. Sa philosophie suscite alors l'hostilité (mais il y rencontre son disciple et futur successeur Hermarque) et part rapidement pour Lampsaque où il vivra de -310 à -306. Il y rencontre Colotès, Métrodore, Idoménée de Lampsaque qui le suivront à Athènes.
En -306, à 35 ans, il vint s'installer à Athènes qui venait d'être délivrée par Démétrios Poliorcète et il y acheta un jardin pour 80 mines ; l'école du Jardin devint le centre des études épicuriennes. Il y passa le reste de sa vie. C'est pendant cette dernière période qu'il écrit un très grand nombre de ses œuvres et de ses lettres ; il est l'un de ceux qui ont le plus écrit dans l'Antiquité (300 ouvrages semble-t-il). Il eut pour disciples : Hérodote (homonyme de l'historien), Pythoclès, Hermarque de Mytilène, Métrodore de Chio, Polyen de Lampsaque, Léontée de Lampsaque, Thémista, Léontion, Colotès, et Apollonidès, avec lequel il aurait eu plusieurs rapports homosexuels, courants dans la Grèce antique.
Épicure mourut en 270 av. J.-C. La vie qu'il mena dans son jardin fut simple et frugale, il était végétalien (il mangeait tout de même à l'occasion du fromage). Selon Dioclès, cité par Diogène Laërce, « un verre de vin lui suffisait, et il buvait de préférence de l'eau. » Le Jardin est pourtant passé pour un lieu de débauche, mais de telles accusations semblent calomnieuses, au regard de l'habitude des philosophes de lancer des accusations douteuses contre leurs adversaires. L'image d'Épicure est devenue celle d'un impie et d'un débauché, pire, d'un pourceau.
La vocation de philosophe lui vint très tôt, à 14 ans selon le témoignage de Diogène Laërce, quand, à la lecture d'Hésiode, il demanda à son maître d'où venait le chaos primordial d'où toutes choses sortaient que décrit le poète dans la Théogonie. Les réponses de son maître ne le satisfaisant pas, il décida de philosopher seul et sans guide, en autodidacte (on lui reprochera plus tard de s'en être vanté). Il reçut pourtant les leçons de plusieurs maîtres d'écoles différentes :
platonicienne : Praxiphane et Pamphile, de l'École péripatétique théophrastéenne,
Nausiphane et Nausycide, des atomistes.
Sa philosophie prône le contentement (de ses avoirs, de son état affectif, de son rang social) et la vie communautaire entre amis dans un bonheur stable. Elle s'oppose avec force au platonisme et de manière plus mesurée à la doctrine
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