Sujet : conflits d'amour
Thèse : Sujet : conflits d'amour. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bumbum • 28 Décembre 2014 • Thèse • 999 Mots (4 Pages) • 963 Vues
Thèse de l'auteur
Thème du texte : Les contradictions de l’amour
Thèse de Sartre : « Ce n’est pas le déterminisme passionnel que nous désirons chez autrui, dans l’amour, ni une liberté hors d’atteinte mais une liberté qui joue le déterminisme passionnel et qui se prend à son jeu. »
Plan de l’explication
Une possibilité est de suivre le structure de la démarche de Sartre
1. Dilemme. Double refus : Ni déterminisme, ni liberté
Déterminisme ou liberté ? Les deux branches de l’alternative aboutissent toutes les deux à un résultat inacceptable : la disparition de l’amour.
Refus du déterminisme : aimer n’est pas asservir; on n’aime pas par contrainte , on aime une autre liberté. Le refus du déterminisme est le refus de la passion aveugle.
Refus de la liberté : aimer n’est pas un devoir ; on n’aime pas par obligation. Le refus de l’engagement volontaire est le refus de la raison froide. On peut penser ici à Corneille : amour et devoir n'appartiennent pas à la même sphère.
2. Contradiction: double exigence contradictoire : déterminisme et liberté
Déterminisme et liberté. On veut les deux, et pourtant les deux sont exclusifs l’un de l’autre (comme A et non A).
L’amour est donc irrationnel (illogique).
3. Résolution: dépassement de la contradiction par le jeu
=Thèse de Sartre. L’amour est un jeu de l’imagination.
I/L’amant désire posséder celui qu’il aime comme une personne libre et non comme une chose (L.1 à 2)
1)Celui qui veut etre aime ne veut pas que celui qu’il aime l’asserve. (L.1)
2) Il ne veut pas etre l’objet d’une passion débordante.
3)Il ne veut pas d’un amour mécanique. (L.1 à 2)
II/L’amant désire être aimé librement mais la promesse d’un amour ne saurait le satisfaire, il veut posséder la liberté de l’aimé. (L.3 à 8)
1 )La promesse d’un amour par son caractère insuffisamment possessif ne saurait satisfaire l’amant. (L3à7)
2)L’amant veut un amour libre mais possédé par lui-même. (L.7 à 8)
III/L’amant désire un amour libre et enchaîné à la fois, une sorte de privation de liberté librement consentie. (L.8 à 15)
1) L’amant veut un amour qui s’impose à celui qu’il aime sans porter atteinte à sa liberté.(l9 à 10)
2)Il désire que cette liberté veuille sa propre captivité (L.10 à 12)
3) Finalement, cette captivité doit être à la fois désirée par l’être aimé et enchaînée par le désir de l’amant (L. 2 à 15)
Celui qui veut être aimé ne désire pas l’asservissement de l’être aimé. Il ne tient pas à devenir l’objet d’une passion débordante et mécanique. Il ne veut pas posséder un automatisme. […] Mais, d’autre part, il ne saurait se satisfaire de cette forme éminente de la liberté
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