Rire, pourquoi ?

Rire, pour quoi faire ?

I Pourquoi rire ?

1) Fonction critique (doc 2 & 4)

2) Fonction social

II De quoi rions nous ?

1) De notre quotidien

2) L’évolution des sujets du rire

Le rire est propre à l’espèce humaine et a toujours fais parties de notre quotidien. Sa valeur et son objet ont beaucoup évolués au fil du temps. En période de catholicisme, il a été prohibé par l’Eglise car associé à l’image du diable. Cette idée persiste, dans une moindre mesure, dans les années 30 et l’apparition du cinéma dit « parlant ». C’est le cas dans la comédie de Marcel Pagnol, Le Schpountz, dans lequel Irénée, personnage naïf, pense que le rire est « infâme » et « dégradant ». Cependant, au fil du temps, le rire est devenu nécessaire à notre société, notamment pour fuir le quotidien. On peut apercevoir ce phénomène dans un article du Figaro du 23 avril 2010 rédigé par Nathalie Simon, « De Gad Elmaleh à Florence Foresti, le rire fait recette » où celle-ci explique que les gens ont de plus en plus besoin de rire et de se divertir. Dans l’article d’Olivier Mongin dans Hachette Littératures « De quoi rions nous ? Notre société et ses comiques », on voit que les sujets qui provoquent le rire sont différents selon les gens et leur personnalité. Dans le film « Bienvenue chez les Ch’tis » de Dany Boon, les personnalités sont exacerbées et c’est cela qui provoque le rire.

Dans notre première partie nous allons voir que le rire à plusieurs fonctions.

Le rire assure une fonction critique. En effet, il permet de critiquer la société, des personnes ou des idées en les tournant en dérision pour ainsi faire d’eux un objet de moquerie et donc de rire. C’est ce qu’explique Nathalie Simon « Comme stéphane Guillon et Gaspard Proust qui jettent un regard sans concession sur nos contemporains.

De plus, le rire a une fonction sociale dans la mesure où les gens en ont besoin de rire pour s’échapper du quotidien. Tout d’abord, dans le dialogue du film le Schpountz de Marcel Pagnol. On voit que Françoise l’amie d’Irénée, tente de le convaincre que les gens ont besoin de rire, puisque celui-ci pense que rire est « infamant » et que les gens viennent aux spectacles pour voir des gens plus ridicules qu’eux et donc se valoriser. Françoise tente de lui expliquer que l’acteur comique est « celui qui leur fait oublier un instant les petites misères », que les gens en ont besoin de se détacher de leur quotidien comme par exemple les ouvriers à la chaine, les paysans, etc.

Dans son article du Figaro, Nathalie Simon cite un sociologue : Jean Pierre Frappier, qui confirme qu’en temps de crise, « les gens ont tendance à se réfugier dans ce genre de spectacle [comique] ». Cela s’explique facilement puisque quand ils ne vont pas bien, ils ont besoin de s’évader par l’esprit, de rire des choses qu’ils voient quotidiennement. Dominique Farrugia va même jusqu’à dire qu’il y a un « vrai besoin de rire ». La preuve en est l’augmentation des ventes de DVD de comiques, du nombre de spectateurs mais aussi de l’apparition de jeunes comiques plébiscités par une majorité de personnes.

De même, dans le film de Dany Boon, la fonction sociale du rire est mise en exergue grâce à des expressions comiques et des situations qui rapprochent les gens, comme par exemple la scène de la tournée du facteur en vélo où Kad Merad accompagne Dany Boon pour faire sa tournée et voir comment cela se passe. Tout cela montre que la fonction sociale du rire est de rapprocher les gens mais également de leur faire oublier leur quotidien l’espace de quelques instants.

Malgré ses diverses fonctions, le rire n’a pas le même

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