Reflexion : Le Travail

La notion de travail constitue en soi une activité professionnelle (ou non), ayant un impact économique et qui apporte quelque chose, soit un revenu. C’est la principale utilité du travail. Ensuite, cette notion peut avoir différentes utilités, propre à chaque personne, selon leur besoin, leur âge, leur culture, leur situation familiale, etc. Pour certain, le travail sert principalement à combler leurs besoins primaires; se nourrir, se loger, se vêtir, se déplacer, etc. Dans cette situation où les gens doivent travailler pour survivre, le travail n’est souvent pas une source de bonheur ni de plaisir, puisqu’ils ont l’obligation de le faire. C’est ce qu’on appelle les effets d’une société capitaliste, où le but premier est de s’enrichir, sans se soucier des autres. Avouons-le, l’argent mène le monde! Et chacun de nous adhère facilement à ce système de vie. Il faut aussi penser que dans l’optique où le travail sert à consommer, il faut produire ces biens indispensables à notre survie. C’est là que le travail devient utile à la société : l’homme doit produire ce qu’il consomme. Travailler ne constitue donc pas un choix, mais bien une obligation. On peut aussi penser à la routine qu’apporte le travail : il établit un rythme de vie régulier qui peut être un besoin pour certaines personnes. Dans un autre ordre d’idée, le travail peut être une façon d’occuper son temps. Par exemple, pour une personne qui n’a pas beaucoup de famille, pas de conjoint(e), une personne âgée, etc., le travail vient combler un certain ``manque`` d’occupation qu’elle peut ressentir. Étant un être social, l’homme a besoin d’occuper son temps et d’avoir un contact avec les autres : le travail est dans ce cas une source de socialisation, d’engagement et d’occupation. L’homme étant tel qu’il est ne peut supporter sa propre présence. Ainsi, je pense que le travail constitue aussi une sorte d’échappatoire : pour éviter de se retrouver seul avec lui-même, l’homme doit s’entourer des personnes et de passe-temps pour pouvoir survivre. Étant également un besoin de l’homme, l’épanouissement que peut procurer le travail peut être une grande source de motivation à l’emploi. En effet, un métier peut entrainer des objectifs qui nous amènent à nous surpasser et à relever de nouveaux défis. La sensation d’accomplissement ressenti lorsqu’on atteint nos buts est pour certains un sentiment nécessaire, puisque la fierté qui s’en suit est très gratifiante. C’est à ce moment que l’on peut parler de mérite. À mon avis, le mérite revient seulement à soi-même, et nous sommes les seuls à savoir si notre travail nous apporte ou non du mérite. Certains pourraient répondre en disant que peu importe ce que nous ferons, il n’y aura pas plus de récompenses pour nos actes à la fin de notre vie, alors à quoi bon travailler si cela ne donne rien de plus? Cependant, en sachant que notre travail a été utile à la société et que nous sommes fières de nos accomplissements, je pense que nos efforts sont ainsi récompensés. Finalement, je conclurais en disant que le travail ne possède pas une valeur ou une utilité absolue : il peut prendre différentes formes selon nos besoins. Il faut prendre plusieurs éléments en considération lorsque l’on veut évaluer les motivations au travail, et qu’au final, le seul mérite qu’on peut en tirer se trouver dans

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