Quel est le sens du désir chez Hobbes
Analyse sectorielle : Quel est le sens du désir chez Hobbes. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar bambou06 • 15 Février 2015 • Analyse sectorielle • 1 449 Mots (6 Pages) • 680 Vues
A) Quel est le sens du désir chez Hobbes ?
Chez Hobbes, le désir des Hommes va dans sens de la puissance et le désir de puissance est rendu nécessaire par l’état de nature. En effet, le désir n’est pas orienté vers la satisfaction d’un besoin ou la transformation de la nature par le travail mais vers le désir de l’autre, le désir de reconnaissance. Il y a chez l’Homme un désir infini de puissance. Un désir perpétuel qui ne cesse jamais d’acquérir de plus en plus de pouvoir. Or il ne s’agit pas ici d’une simple accumulation de biens, parce que le désir de puissance est engendré par la relation à autrui et que le pouvoir sur autrui est le plus grand des pouvoirs.
B) Quelle est la conception de la liberté en jeu dans le Léviathan ?
1) Citez la définition qu’il donne dans notre extrait.
Dans le chapitre 14, aux pages 17 et 18, Hobbes donne comme définition de la liberté : « l’absence d’entraves extérieures, entraves qui, souvent, peuvent détourner une part de la puissance de faire ce que l’on voudrait, sans cependant pouvoir empêcher l’usage de puissance restante, conformément à ce que dictent notre jugement et notre raison ».
2) En quoi cette définition n’implique pas forcément l’existence d’un libre-arbitre chez Hobbes ?
Chez Hobbes, la liberté est déterminée par des causes extérieures et pas forcément par des causes intérieures. Or, le libre arbitre est une cause intérieure puisque c’est quand le pâle de décision rationnel
d’un individu l’emporte sur ses pulsions. Sa définition de la liberté n’implique donc pas l’existence d’un libre arbitre. (p.17) En effet, Hobbes a une conception de la liberté au sens matériel, comme la capacité de mouvement et non métaphysique. Un individu est libre, s’il n’est pas contraint physiquement. Ainsi, un acte inspiré par la crainte ou la colère est libre et volontaire car aucun corps ne l’empêche. Dans ce cas nous sommes plus près du déterminisme.
C) Quelle est la définition que fait Hobbes de la raison ?
Pour Hobbes, la raison se définit comme un calcul préférentiel, qui anticipe les conséquences à long terme des actions.
L’homme a conscience du temps, il peut se souvenir d’un évènement et l’assimiler à une période de temps précise, de la même manière qu’il est capable d’anticiper un acte en imaginant ses conséquences, car il dispose de la raison. Ainsi l’homme prévoit le danger et attaque avant d’être attaqué : « un homme n’a pas d’autre moyen aussi raisonnable que l’anticipation pour se mettre en sécurité » (page 11). En effet, « selon son jugement et sa raison propres, (il devra faire) tout ce qu’il concevra être le moyen adapté » (page 17) pour se préserver. L’homme raisonne et calcule au tel point donc que lorsqu’il conçoit quelque chose il établit en même temps les conséquences qu’elle peut produire. L’homme, par la raison peut avoir un discours de pensées réglé et réfléchi.
D) Etat de nature, droit naturel et lois de la nature.
On pourra consulter sur ces questions ce site du crdp de Versailles en cliquant ici.
1) Quel est le statut de l’état de nature chez Hobbes ?
a) D’où découle la guerre de tous contre tous selon Hobbes mais pourquoi cependant désire-ton la paix ? On rapprochera ces idées de l’insociable sociabilité de Kant.
Selon Hobbes, la guerre de tous contre tous découle du fait que tous les hommes sont égaux et que cela engendre de la défiance, qui engendre de l’anticipation. En fait, les hommes se font la guerre à cause de leur rivalité pour le profit (ils s’attaquent pour s’emparer de biens), par méfiance pour leur sécurité (ils s’attaquent pour protéger leur bien et par conservation d"eux mêmes) et pour finir par fierté (ils s’attaquent pour leur réputation, leur gloire). Cependant, on désire la paix « la raison suggère les articles de paix adéquats » (p.16) parce que dans un contexte de guerre de tout contre tous, les hommes sont constamment en danger et ont peur de mourir. L’activité des hommes (agriculture, commerce ... ) ne se développent pas ni la civilisation (culture : arts, lettres ... ) et « la vie humaine est solitaire, misérable, dangereuse, animale et brève. » (p.14). Donc l’homme cherche la paix d’une part par intérêt
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