Prendre Conscience De Soi, Est-ce Devenir étranger à Soi ?
Dissertations Gratuits : Prendre Conscience De Soi, Est-ce Devenir étranger à Soi ?. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar catwoman0 • 14 Avril 2013 • 2 084 Mots (9 Pages) • 11 369 Vues
Prendre conscience de soi, est-ce devenir étranger à soi?
Introduction: Nous pensons tous , tout savoir sur notre etre , sur nous meme , et celà mieux que quiconque car il est tel que la conscience est le savoir immediat que l’homme interiorise. En effet chaque homme possède ses propres pensées , actes et sentiments. La conscience établit un certain rapport de soi à soi , et meme de soi à son ame . C’est une faculté qui permet de comprendre ce qui se passe en nous et meme de connaitre le fonctionnement de nos caractères .
Parfois en réfléchissant sur nous meme , nous émettons un sentiment d’étonnement face à nos actes qui nous paraissent étrangers. En réalité la conscience de notre condition est proprement humaine mais elle n’est pas entière , nous ne connaissons qu’une petite partie du nous .
C’est pourquoi on peut se demander si la prise conscience de soi nous rendra étranger à soi .
La conscience est par definition un element nous permettant de nous penser , de nous sentir et de nous connaitre et donc de réduire en quelque sorte le faussée entre nos croyances et la réalité de ce que l’on est ,
Cependant il existe une distance qui nous pousse à nous éloigner de notre conscience immediate. Cette distance briserait-elle notre unite par la vue d’un monde exterieur ? Ou au contraire cette distance est-elle la condition pour que le sujet puisse se voir sous un nouvel angle et qui puisse prendre conscience de son etre entier et de sa liberté ?
Nous commencerons pas voir que la prise de conscience de soi se caracterise par la reconnaissance de nous meme en tant qu’etre humais , mais cela nous conduira à voir que la prise de conscience par le biais du monde exterieur peut nous éloigner de nous meme. et enfin nous aborderons la condition morale , synonyme de liberté, qu’acquiert le sujet à la fin de la prise de conscience de soi .
I- Prendre conscience de soi , c’est se connaitre nous meme en tant qu’etre humain.
La conscience est une connaissance qui accompagne un sujet. Cette conscience est propre à chaque homme et unique. Elle permet à l’homme de se connaitre psychologiquement et de comprendre la plupart de ses faits et gestes quotidiens. La conscience spontanée , c’est à dire la conscience de l’homme tournée vers le monde est l’essence de l’identité de l’homme. En effet l’homme agit de façon immediate sans se poser de question. Cette conscience est donc révélatrice des comportements et des caractères humains et définit l’identité de l’etre.
Nous savons qu’un etre vivant a conscience de lui , quand il dit “Je”. C’est la condition nécessaire pour se reconnaitre en tant que personne. Cette conscience de soi apparait pendant la période pédagogique de l’enfant , quand l’enfant adopte le “je” pour parler de lui. C’est pourquoi l’enfant dira “ j’ai faim” et non le mot “faim” seulement.
En prenant conscience de son pouvoir de dire “je”, l’etre vivant devient une personne. « Par là, il est une personne » ce pouvoir de la conscience de soi est le privilège de l'homme. Cette condition nécessaire de la reconnaissance de son etre par la prononciation du « je » a été appuyé par Kant dans Anthropologie du point de vue pragmatique. En effet Kant nous délivre une thèse appuyé sur la dignité de l’homme qu’inflige la conscience de soi. Le passage chez l'enfant au stade de la pensée introduit un changement décisif dans son développement. Delà découlera sa construction d’identité personnelle. Ainsi l’enfant prend consciences de sa présence parmi les autres êtres humains semblables à lui.
De plus le sujet se connaît d’autant plus car il prend conscience de son existence, par le biais de la pensée. La pensée est la manière dont l'activité de l'esprit s'exprime. La pensée permet au sujet de réfléchir sur son existence, sur son comportement et d’agir en conséquences de ses actes. La pensée est donc primordiale pour avoir conscience de soi et ainsi constituer son identité. Descartes est le philosophe à avoir trouver que la pensée était une vérité indubitable. En effet il n’utilise pas le mot « conscience » parce qu’il se réfère pour fonder sa philosophie du sujet. Dans Méditation Métaphysiques, il cherche une vérité indubitable, il la trouve dans la certitude que seule la pensée suffit à prouver l’existence. C’est le « cogito », « je pense donc je suis » qui désigne cette intuition par laquelle nous savons que nous sommes des sujets pensant. Le « je » ici prend donc tout son sens. En effet le fait d’exister, et corréler au fait de vivre et de s’exprimer en t’en qu’identité unique. Cela exclut donc la conscience de soi par la médiation du corps donc d’illusions et renforce l’idée que la conscience de soi est la condition pour se connaître et se reconnaître en t’en qu’humain.
Ainsi le savoir sera désormais recentré sur l’homme et ses facultés de penser, et sa quête d’identité. La conscience bâti l’identité personnelle, autrement dit l’identité s’étend jusqu’au limite de la mémoire. L’identité réelle témoigne de notre conscience, c’est à dire de l’expérience invérifiable que nous avons de nous même.
Néanmoins nous allons voir que la conscience peut etre d’un autre ordre. Contrairement à ce que nous avons dit auparavant, la conscience peut s’étendre au monde extérieur, et à l’intersubjectivité. L’homme dans la mesure où il est conscient, c’est à dire capable de se prendre lui même pour objet de pensée, n’est plus simplement un etre pensant et conscient que d’une parti de son etre, mais au contraire il est ancré dans une double conscience : la conscience où la distance existe de soi à soi et la seconde distance qu’existe de soi au monde et donc à autrui.
II devenir étranger à soi
L’état de nature est un état fictif ou supposé de l’homme avant qu’il ne vive en société. Il s’oppose à l’état civil, ou à l’état social. A cet état de nature l’homme prend conscience de lui par la pensée, or cet
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