Pouvons-nous differencier entre la realite, et la realite du reve ?

POUVONS-NOUS DIFFERENCIER LE REVE DE LA REALITE, ET LA REALITE DU REVE ?

Le rêve et la réalité sont deux choses différentes et qui pourtant, se rejoignent. Chacun porte en lui une part de l’autre. Les Hommes sont ambitieux et désirent assouvir leurs envies. Dans le corpus de textes ici étudiés, nous étudierons la part de rêve que chacun porte en soi. Le premier document nous expose les paroles de la chanson « Je m’voyais déjà » (1960), de l’auteur Charles Aznavour. Il nous exprime son rêve de conquête, et d’avenir dans le monde de la musique au sein de la ville de Paris. Le second document est une étude réalisée par Paul Valadier, « Réhabiliter l’ambition », et nous explique que l’homme ambitieux ne voit que par sa réussite et son désir de s’imposer devant tous les autres. Enfin, le troisième document est un texte d’Emile Zola datant de 1883, « Au Bonheur des Dames ». Celui-ci raconte l’épopée d’Octave Mouret, ambitieux commerçant cherchant à satisfaire les désirs des femmes grâce à la création de grands magasins de vêtements et de lingeries. Nous étudierons ces textes afin d’en dégager la problématique suivante : pouvons-nous différencier le rêve de la réalité, et la réalité du rêve ?

Dans un premier temps nous verrons quels sont les points négatifs et les points positifs de ce désir de réaliser ses rêves puis nous étudierons le fait que l’ambition puisse ouvrir les portes de la réalité pour le rêve et que le rêve peut ouvrir les portes de la réalité.

L’homme ne peut concilier rêve et réalité. Nos différences prouvent nos personnalités. Dans sa chanson, Charles Aznavour, nous dévoile son rêve de grandeur, et de conquête. Il se projette dans l’avenir et montre son ambition. C’est elle qui la poussé à « quitter sa province », dans l’optique de conquérir la ville de Paris et de réaliser son rêve. Il rêve de richesse, de succès, d’amour, et d’admiration. Mais la réalité de la vie lui a été difficile, il n’a connu que « des succès faciles ». Pour réprimer son désarroi et sa déception, il reporte la faute sur le public : « Si j’suis dans l’ombre, ce n’est pas ma faute mais cell’du public qui n’a rien compris », « on ne m’a jamais accordé ma chance ». Son ambition lui à porté préjudice mais d’autres auteurs comme Paul Valadier nous montre que l’homme peux également porter atteinte à autrui, ce qui est d’autant plus dramatique.

L’ambition se montre alors destructrice. Tout comme le dis Paul Valadier dans son étude « Réhabiliter l’ambition », « l’ambitieux […] n’hésite pas à bousculer les autres pour se donner une large place au soleil ». L’ambition porterait donc atteinte à soi mais également à autrui. En effet, dans son rêve de réussite et de gloire, l’ambitieux s’impose devant tous les autres pour sa propre réussite et contentement. Il se montre comme étant le destructeur des liens sociaux et de la confiance mutuelle car cette ambition n’est qu’un désir ardent représentant l’amour-propre et qui n’a aucune limite, aucun respect de l’autre et de son existence. En écrasant autrui, l’ambitieux se montre peureux, effrayé par l’oubli de sa personne par les autres, du manque de considération et d’amour, il est dans une recherche incessante et progressive d’affirmation de soi par le non-respect des autres et l’affirmation de soi. Emile Zola, lui, à utilisé cette estime de soi pour façonner son personnage Octave Mouret, qui profite du désarroi de sa clientèle féminine pour faire fortune.

Emile Zola, raconte l’histoire d’Octave Mouret, un ambitieux commerçant créateur de nombreux magasins de vêtements et de lingeries féminines. Son ambition était de contenter les désirs de ces femmes, toujours à la recherche de nouveaux articles. Mais ces dépenses étaient liées à un sentiment négatif : la passion nerveuse. En effet, ces femmes dépensaient afin d’oublier leurs ménages, leurs maris, et leurs vies difficiles. Octave n’est que le profiteur d’une situation particulière, il spécule devant leur passion dévorante et leur désir de dépenser leur argent. Il les tenait par « son entassement continu de marchandises, par sa baisse des prix et ses rendus, sa galanterie et sa réclame ». Il régnait comme un tyran, profitant de ce « peuple de femmes », il les dépouillait de leur or, grâce à ses journées de grandes ventes.

Après avoir démontré que l’ambition avait des effets négatifs (tant personnels que communs) sur les personnes, nous allons prouver que l’ambition peut également avoir des effets positifs car si l’ambition n’existait pas nous ne pourrions pas réaliser nos rêves.

Chacun porte en soi une part de rêve. Certains l’extériorise par un acte, d’autre par une parole, d’autres encore par des

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