Pourquoi La Vie
Analyse sectorielle : Pourquoi La Vie. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Snap55 • 9 Février 2014 • Analyse sectorielle • 2 402 Mots (10 Pages) • 580 Vues
Si on a compris la cause métaphysique de l’existence de l’atome et de la matière apparente, cette cause étant la poursuite d’un infini nécessaire mais inaccessible, et qu’on a compris que l’atome fige cette poursuite dans un équilibre presque définitif, on comprend immédiatement la cause fondamentale de la vie : si l’atome est un équilibre à peu près parfait, s’il est quasiment éternel, il n’en reste pas moins que le but absolu n’est pas atteint. Il ne peut donc en rester là.
Il ne fait pas de doute que dès qu’une possibilité de reprendre cette course à l’infini se fera jour, l’Etre, qui a pris forme d’atome (minéral), ne manquera pas cette occasion d’aller de l’avant.
Vous avez sans doute remarqué que la vie arrive à se faufiler partout, même dans les pires conditions. C’est un grand mystère pour la Science qui voudrait que la vie soit le fruit du hasard.
L’Etre est la poursuite d’un but, ce but est inaccessible, mais rien ne pourra interrompre sa quête. C’est pourquoi l’équilibre atomique, qui est quelque part la paix parfaite, n’est pas du tout satisfaisant pour l’Etre qui va tout faire, chaque fois qu’il le peut, pour reprendre sa course à l’infini. Et cette reprise de la course à partir de l’atome stable va être un dépassement de cette stabilité. Mais pour cela il faudra que la matière subisse des conditions toutes particulières qui permettent ce dépassement. Pour résumer, il faut du liquide. C’est la liquéfaction de la matière qui crée les conditions du dépassement de l’équilibre. La vie est une rupture d’équilibre à la recherche d’un équilibre plus grand.
Donc tôt ou tard la liquéfaction peut avoir lieu, et il y aura toujours alors un moyen de faire naître quelque chose, une vie organique même la plus élémentaire possible.
Il y a de grandes chances que si on cherche vraiment la vie sur les planètes, on en trouvera, sous une forme ou sous une autre, partout. Les planètes un peu importantes ont généralement des parties liquides.
La vie est tout sauf l’effet du hasard. Elle n’est pas non plus une nécessité en soi. La vie n’est un but pour personne. Elle n’est qu’un moyen. La quête de l’infini se fait mécaniquement au début, avec les particules qui tentent de se rejoindre en attraction mais finissent par tourner les unes autour des autres quand les distances sont trop grandes pour éviter la répulsion, et constituent des atomes et des systèmes planétaires. Et là il y a un moment de répit. Car un équilibre est trouvé. Mais le but n’est pas l’équilibre. Le but c’est l’infinité. Là où est la conscience, là est la quête d’infini (voir les chroniques précédentes pour les explications), et tant que cet infini ne sera pas atteint par le zéro, l’évolution continuera. L’évolution consiste à devenir infini progressivement sans jamais y parvenir (l’infinité de l’esprit étant impossible). C’est pour cela que l’évolution spirituelle est sans limite.
Cette évolution c’est toujours le même esprit, soi, qui passe par des formes de corps de plus en plus élaborés pour permettre de plus en plus de liberté d’unification. Il est plus facile pour un humain de s’unir au voisin (ou à la voisine) qu’à un caillou. Pourtant le désir existe dans les deux cas. On l’appelle « gravitation » pour le caillou. Et notre partie minérale y est soumise aussi. Mais quand l’Etre connaît les conditions pour quitter sa condition de caillou, et finir végétal ou mieux encore, il ne manque pas de le faire.
Ainsi l’homme qui est notre état actuel qui nous permet des dépassements très libres que les atomes ni sous forme minérale ni sous forme végétale n’ont.
Et l’un des éléments-clefs de l’évolution est le fait que lorsque les moyens de communiquer viennent, concurremment l’épanouissement de l’esprit se fait. Il ne se crée pas, il se libère. L’esprit lorsque les conditions du corps le permettent acquiert instantanément des possibilités qu’il ne pouvait exprimer précédemment. Ainsi l’émotionnel apparaît au sortir du monde végétal, comme le mental au sortir du monde animal.
L’homme s’identifie donc au corps mental (l’humain s’identifie au mental tandis que les animaux s’identifient à l’émotionnel et ainsi de suite) contient et concentre tout ce qui lui est antérieur (animal, végétal, minéral etc.) mais ignore ce qu’il n’a pas encore intégré. Il est donc “ plus ” infini que ce qui le précède, mais moins “ infini ” que ce qu’il ne voit pas encore. On ne voit que notre passé (en principe, mais il y a des exceptions) parce qu’il est intégré. Même si notre potentiel spirituel est infini, il est limité en fonction des expériences permises par le corps qu’on a réussi à construire. En fait c’est réciproque. Les expériences acquises dans un corps permettent l’évolution du corps pour l’étape suivante. C’est toujours une assimilation d’information, une image de soi qui évolue, une reconnaissance de ses possibilités qu’on en pouvait reconnaître auparavant. Nous avons tout en nous mais ne le manifestons que lorsque les expériences vécues nous y autorisent. Question d’habitude en fait.
Ainsi se « créent » les corps énergétiques de l’Etre fonction du niveau d’évolution physique auquel il a la possibilité de s’identifier. Il s’identifie à tout en même temps et partout évidemment, mais chacun ne s’identifie qu’à son propre corps et à son propre niveau spirituel. Toutes les formes de l’Etre existent potentiellement et cela change tout le temps pour aller vers l’infinité.
La vie organique se situe tout entière entre le Minéral (exclu) et le Buddhique (exclu également). Ni le Minéral ni le Buddhique ne sont organiques. Elle commence avec le Végétal (le lichens) ou éthérique, passe par l’Animal (émotionnel) et l’Humain (mental) et finit avec le Causal (au-dessus de l’humain).
Mais avant c’est déjà la vie bien entendu, et au-dessus aussi.
La vie organique est un dépassement de l’équilibre atomique parfait que l’on trouve principalement dans le Minéral, et en particulier les métaux. Les minéraux les plus évolués, les cristaux, les sels minéraux, sont déjà en passe de devenir organiques. C’est leur volonté, leur désir. Dès que les conditions le permettent (fusion, associations d’éléments chimiques), ils le font. C’est pourquoi les biologistes et physiciens se
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