Philosophie sur la nature

Chacun de nous nait, à l’état naturel, brut de connaissances. Pour se construire l’homme doit apprendre, se cultiver, se confondre dans une société. L’homme a besoin de connaitre son passé, son histoire, pour se construire. C’est ici que la culture prend tous son sens. Mais l’humain garde et respecter les bases biologiques de sa naissance, manger, boire, dormir, l’instinct primaire en quelque sorte. Cependant, La culture nous aide t’elle à sortir de l’animalité pour pouvoir vivre en société, et faire preuve d’humanité envers les autres, envers la société?

Nous tenterons, tout d’abord de mettre en évidence que la culture nous définit en tant qu’être humain, puis nous analyserons en quoi celle-ci nous permet d’être meilleur, d’être plus humain, mais nous démontrerons que cette culture peut aussi déshumaniser l’homme.

Tout d’abord, dans notre histoire, notre passé, les hommes ont vécu pendant des années isolés, repliés sur eux-mêmes. Ils ont du faire face à leur environnement, l’apprivoiser. Grace à leur propre vécu, l’humain a pu se construire à travers des échanges, une langue, des valeurs, des comportements collectifs et ainsi évoluer vers ce qu’on appelle l’humanité.

L’homme selon, Freud est un animal, agissant comme tel, répondant « à des désirs, des pulsions ». C’est un primate et prédateur. Il explique que la culture a été crée afin de rendre possible notre vie en commun. Sans cela, plus de limites. L’homme a besoin de la culture pour vivre, celle-ci permet de transformer son environnement et de s’adapter en fonctions de ses besoins. Ces nouveaux changements permettent à l’homme de mieux contrôler sa vie. Selon Freud, « la nature nous menace », si nous restons à l’état primaire, la culture permet la domination de la nature, car cela implique des règles et donc de renoncer à sa satisfaction personnelle et à ses pulsions. L’homme est donc à l’origine de la culture, car en imposant des règles, il a vu ses valeurs se développer et se démarquer des autres, apprendre à vivre ensemble. La culture selon Kant, permet à l’humain de « s’éduquer, à se domestiquer, à apprivoiser la nature animale ». C’est une véritable instruction. L’homme est fait pour cela, il apprend, se cultive car cela n’est pas innée.

Selon Lévis Strauss, chaque pays inculque sa propre culture. Nous n’avons pas les mêmes traditions. C’est bien vrai, il rejoint en se sens, Freud, dont l’homme est en quelque sorte fabriqué de deux façons : par la nature, » l’hérédité biologique, et les coutumes propres à sa société, tel que la religion, les croyances et la vie matérielle ». Nous sommes tous de la même base, la naissance mais nous nous construisons différemment selon notre culture.

Sans cette culture, l’homme ne pourra développer son appartenance à l’espèce humaine, c’est le progrès social. Le philosophe Merelau Ponty La culture est l’ensemble des traditions, des valeurs, des techniques et des institutions qui caractérisent un groupe humain et sont transmises par éducation. Le naturel et le culturel sont, selon Mereleau Ponty, deux éléments inséparables qui se mélangent, « tout est fabriqué et tout est naturel chez l’homme ».

L’être humain a une intelligence, une volonté, une liberté à éduquer, c’est la culture qui nous donne ces valeurs, « l’homme à la faculté de se perfectionner » selon Rousseau.

La culture est ce qui nous fait passer de l’animalité à l’humanité.

Il est vrai que l’homme en sort plus fort, plus grandi car la culture nous permet d’être meilleur, d’être plus humain.

La culture au sens éducation, permet des échanges dans notre société, à maitriser nos pulsions. Nous savons

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