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Philosophie Aristote

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Par   •  19 Janvier 2015  •  980 Mots (4 Pages)  •  988 Vues

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PHILOSOPHIE

ARISTOTE, METAPHYSIQUE

Introduction :

Dans ce texte, Aristote met ainsi en évidence la spécificité de cette activité, dans laquelle il s'est lui-même illustré : l'étonnement. La philosophie se distinguerait, selon lui, des autres activités par sa liberté, elle serait à elle-même sa propre fin.

Seul importe au philosophe l'accès à la connaissance qui mettra fin à l'ignorance que son étonnement lui fait ressentir en présence des phénomènes qu'il est incapable d'expliquer.

Pour faire comprendre que la philosophie est une pure recherche de connaissance, Aristote remonte à son origine première, l'étonnement : il montre que l'étonnement fait prendre conscience de son ignorance à celui qui l'éprouve en le poussant purement et simplement à y mettre fin.

Son argumentation se partage ainsi en trois parties importantes. Dans un premier temps, de la ligne une à la ligne cinq, Aristote explique le commencement de la pensée philosophique par l'étonnement. Dans un second temps, de la ligne cinq à la ligne treize, il explique la spécificité de l'activité philosophique de cette origine première. Enfin, de la ligne treize à la fin, il explique que la philosophie n'aurait pas d'autres buts que de mettre fin à l'ignorance révélée par l'étonnement.

1er partie :

« C’est, en effet, l’étonnement qui poussa, comme aujourd’hui, les premiers penseurs aux spéculations philosophiques. Au début, leur étonnement porta sur les difficultés qui se présentaient les premières à l’esprit ; puis, s’avançant ainsi peu à peu, ils étendirent leur exploration à des problèmes plus importants, tels que les phénomènes de la Lune, ceux du Soleil et des Étoiles, enfin la genèse (commencement) de l’Univers. »

A travers sa première partie, Aristote explique que c'est l'étonnement qui pousse les hommes à philosopher. D'après lui, s'étonner est un sentiment purement philosophe.

Cet étonnement est un choc intellectuel pour les « premiers penseurs » du à la difficulté et à la rencontre de l'inconnu. Nous pouvons voir qu'Aristote fais un réel parallèle entre « au début » et « aujourd’hui » car en avançant dans l'inconnu la difficulté prend une ampleur plus importante. Le philosophe explique ensuite que cet étonnement est du à la difficulté rencontré plus importante, du à ce qui les entourent comme les « phénomènes de la lune, ceux du soleil et les étoiles, enfin la genèse de l'univers ».

Un homme est confronté à une difficulté, ce qui le conduit à l'étonnement. Il prend alors conscience de sa propre ignorance, et la volonté d'y remédier naît en lui, il veut trouver une explication et se lance alors dans la recherche de la sagesse, c'est la philosophie.

Nous pouvons ensuite nous demander qu'elle est l'origine de cette philosophie.

2ème partie :

« Or, apercevoir une difficulté et s’étonner, c’est reconnaître sa propre ignorance (c’est pourquoi même l’amour des mythes est, en quelque manière amour de la Sagesse, car le mythe est un assemblage de merveilleux.) Ainsi donc, si fut bien pour échapper à l’ignorance que les premiers philosophes se livrèrent à la philosophie, c’est qu’évidemment ils poursuivaient le savoir en vue de la science connaissance

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