Montaigne, à propos du scepticisme
Fiche : Montaigne, à propos du scepticisme. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar etudiante008 • 15 Novembre 2012 • Fiche • 308 Mots (2 Pages) • 1 027 Vues
Le terme scepticisme désigne le doute de l’efficacité de quelque chose tandis que le conservatisme est le fait que l’on reste dans les normes et qu’on ne veut rien changer. À ce sujet, Montaigne est un sceptique faisant preuve de tolérance. Il est ouvert au fait que oui, les autres religions existantes peuvent être tout aussi bonnes que le catholicisme. Pour ce faire, il s’intéresse à la religion comme il s’intéresse à plein d’autres choses, dans le sens où il ne porte aucun jugement avant même de savoir de quoi il en est. Il sait qu’il existe plusieurs formes de religion et que malgré le fait qu’elles ne soient pas aussi reconnues que le catholicisme, elles apportent tout autant de choses à ceux qui la pratiquent que sa religion lui en apporte. Il est aussi conscient que personne ne décide dans quelle religion il sera. Autrement dit, tout est relatif à la culture transmise; c’est le hasard de la naissance. Comme il est dit dans Montaigne, «Nullement gêné par son conservatisme pratique, Montaigne garde un esprit extraordinairement ouvert à toutes les formes de religion.» En effet, Montaigne est sceptique à l’idée que sa religion soit la meilleure, mais il est aussi conservateur sur le fait que sa religion est en quelques sortes un pilier pour la société dans laquelle il vit. Il est conservateur au sujet de la fonction de la religion. Il croit que si on se met à ignorer la religion, la société ne pourra qu’aller mal. Ce qui a beaucoup joué en faveur du catholicisme est sa longévité. Cela prouve que la tradition catholique est capable de tenir le coup, malgré toutes les religions qui s’y sont opposées depuis. La religion à une fonction sociale à accomplir et elle sert en quelques sortes de garantie. Elle a su prouver sa valeur en étant capable de
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