Limites d'influence en politique
Commentaire d'oeuvre : Limites d'influence en politique. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar GHADANASRA • 20 Avril 2014 • Commentaire d'oeuvre • 1 133 Mots (5 Pages) • 785 Vues
Les dangers de la télévision
La télévision étant un des objets ménagers les plus courants et les plus médiatisés, présente un grand danger au niveau de l’influence médiatique :
Elle peut inculquer de mauvaises pensées par de nombreux intermédiaires, tels que les stéréotypes par exemple (image toute faite, décrivant un individu réduit à ses caractéristiques les plus superficielles, reflétant un jugement simplifié à l’extrême, ou encore erroné ; donc restreignant quelque part l’opinion personnelle, et influençant notre conception de l’être humain et de nous-mêmes) ; ou la violence télévisuelle parfois exhibée à l’extrême…
On peut donc dire que ceux qui détiennent l’information et la diffusent à la télé possèdent un immense pouvoir et peuvent par le biais des images et des paroles, transmettre des pensées malveillantes ; par conséquent tenter de contrôler le monde.
Tous ces dangers étant invisibles au premier plan, ils peuvent bien sûr atteindre plus facilement les enfants ou les personnes les plus fragiles ; c’est à dire les plus naïves ou les moins cultivées ; celles-ci peuvent bien moins "s’auto-protéger" de la fausse information.
Il faut apprendre à utiliser la télévision et à savoir décoder les messages qu’elle diffuse pour ne pas être sous l’emprise des médias.
L’enfant : principale victime de la télévision
L’enfance est une période d’apprentissage et dans sa quête des moyens pour comprendre le monde et son mode de fonctionnement, l’enfant s’appuie sur la réalité mais aussi sur l’expérience télévisuelle. Plus il regarde la télé, plus il en retire des informations et des idées. Dès l’âge de sept ans, les enfants sont conscients qu’à la télévision il y a du "vrai" et du "moins vrai", mais il ne les distingue pas toujours. L’enfant ne peut comprendre la télévision que dans la mesure du peu de connaissance qu’il possède. C’est vers huit ans que l’enfant est le plus exposé à l’influence de la télévision car à cet âge il commence à se former une opinion.
Un cadre qui n’est pas neutre
Les gens s’exposent de plus en plus à la télévision : les français passent en moyenne 3 heures par jour devant le petit écran. Elle est aussi devenu un média omniprésent, qui s’étend à l’ensemble du temps libre et du temps de travail. En effet aujourd’hui on tient des "conversations télé" et on lit énormément de rubriques télé dans la presse. Même ceux qui ne la regarde pas ou presque pas ne sont pas à l’écart de ce qu’elle diffuse : s’ils ne sont pas branchés sur elle, ils "baignent" dans son environnement.
De plus, la télévision contribue à fixer, pour les enjeux dont elle se saisit, un cadre d’interprétation. Celui-ci n’est jamais neutre, il avantage toujours l’un des camps en présence. Par exemple, il est fréquent de voir les tenants de l’antiracisme se laisser entraîner dans une querelle de chiffres autour du nombre d’immigrés. Mais l’histoire se complique lorsque l’on prend en compte le fait que de nombreuses grandes chaînes appartiennent à des groupes dont l’action est liée aux puissances publiques. Et lorsqu’on apprend que ces groupes ont été impliqués dans des affaires de financement politique au cours de la dernière décennie, on peut facilement imaginer quel camp est avantagé.
Le journal télévisé est un autre bon exemple de la limite incertaine entre l’influence et la manipulation. Il a d’abord tendance à privilégier l’émotionnel au rationnel, par exemple en dramatisant les moindres détails des dégâts lors de catastrophes même de faible importance. Le rationnel serait de relativiser les faits par rapports à d’autres de même importance mais dont on parle peu ou pas. Mais là où
...