Lettre A Menecee
Rapports de Stage : Lettre A Menecee. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar doogy • 1 Mars 2015 • 386 Mots (2 Pages) • 890 Vues
Le texte de la Lettre nous parvient grâce au doxographe Diogène Laërce, qui le retranscrit au livre X de ses Vies, doctrines et sentences des philosophes illustres1,5. Consacré à Épicure, le livre X de Laërce reproduit également deux autres lettres, et un ensemble de 40 maximes dites « capitales »1. Jusqu'à la publication en 1888 de maximes issues d'un manuscrit du Vatican, la retranscription de Diogène Laërce constitue l'intégral du corpus attribué à Épicure1. La Lettre à Ménécée est ainsi l'une des seules sources concernant la pensée d'Épicure sur les sujets dont elle traite, la plupart des œuvres de l'auteur ayant été perdues. Épicure annonce que la philosophie est la médecine de l'âme, et qu'on peut la pratiquer à tout âge. Il propose également un quadruple remède (tetrapharmakos, terme utilisé par les épicuriens postérieurs) pour se soigner des maux de la condition humaine, à savoir :
Les dieux ne sont pas à craindre
La mort n'est pas à craindre
On peut atteindre le bonheur
On peut supprimer la douleur
(Traduction de P. Pénisson)[réf. nécessaire]
Plan de la Lettre à Ménécée
1 Prologue- introduction générale: Il est nécessaire de s'exercer à la philosophie quel que soit l'âge, le moment d'être heureux ne doit pas attendre. (§§122-123)
2 Les dieux ne sont pas à craindre car bienheureux. Critique des opinions populaires à leurs propos. (§§123-124)
3 La mort n'est rien pour nous, par conséquent il ne faut pas la craindre. (§§124-127)
4 Il faut surtout différencier les désirs et privilégier ceux qui sont naturels et nécessaires. Le plaisir qui en résulte permet l'absence de souffrance. (§§127-128)
5 Le plaisir est donc le commencement et la fin de la vie heureuse. Cependant il faut effectuer une juste estimation et mesure des plaisirs et des peines. (§§128-130)
6 Le "raisonnement sobre" dans les plaisirs est la marque de l'autosuffisance et il s'oppose à la recherche sans fin des jouissances immédiates. (§§130-132)
7 La prudence est la synthèse entre plaisir et vertu. (§132)
8 Épilogue : Le sage (épicurien) vit donc selon les préceptes établis précédemment, sans craindre la fortune et n'ayant d'autre maître que lui-même. (§§133-135)
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