Les liens de l'âme et du corps chez Descartes

Descartes est un philosophe dualiste, c'est-à-dire qu'il considère que le réel est composé de deux substances distinctes. Ces deux substances sont, pour lui, la matière et l'esprit.

Pour Descartes, il existe entre matière et esprit une distinction "réelle", c'est-à-dire que l'on peut avoir de l'une une idée claire et distincte sans recours à l'autre. Ainsi, la matière est définie comme "substance étendue" (res extensa) et l'esprit comme "substance pensante" (res cogitans). On peut avoir une connaissance de la nature de l'esprit sans connaître celle de la matière. Dans Méditations métaphysiques, Descartes parvient en effet à la première certitude, celle de l'existence du sujet comme chose pensante, avant de parvenir à prouver la réalité de l'existence du corps.

Ainsi, le corps et l'esprit, participant chacun de deux substances distinctes, sont réellement distincts. On constate cependant qu'ils ont des relations : les maladies du corps affectent l'esprit, dans le processus de perception, une impression sensible éveille en nous des représentations mentales... Cependant, le principe de cette relation est un mystère, inaccessible à la connaissance humaine. Nous ne pouvons pas le conceptualiser, bien que nous l'expérimentions avec évidence.

Descartes formule cependant l'hypothèse selon laquelle le lien entre corps et esprit se comprendrait par l'existence dans notre cerveau de la glande pinéale : celle-ci serait le siège matériel de notre esprit, de notre volonté.

Descartes est un philosophe dualiste, qui considère que le réel est composé de deux substances distinctes, la matière comme chose étendue, et l'esprit comme chose pensante.

L'union du corps et de l'esprit ne peut donc être conceptualisée, bien qu'elle soit expérimentée par chacun de nous.

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