"Les hommes se croient libres pour cette seule cause qu'ils sont conscients de leurs actions et ignorants des causes par où ils sont déterminés." Spinoza (1632–1677).

"Les hommes se croient libres pour cette seule cause qu'ils sont conscients de leurs actions et ignorants des causes par où ils sont déterminés." Spinoza (1632–1677).

Jean-Jacques Rousseau est né le 28 juin 1712 à Genève et mort le 2 juillet 1778. Il est un écrivain, philosophe et musicien genevois

Chaque personne a une idée différente de ce que signifie la liberté.

Les lois de l’État sont vues par les uns, comme des contraintes exigés à l’homme pour arracher sa liberté, c’est le cas des anarchistes comme Fernand Pelloutier «Ce n’est que par la grève universelle que l’ouvrier créera une société nouvelle dans laquelle il ne trouvera plus de tyrans.» Mais elles sont vues par les autres, comme ce qui permet de garantir au sein d’une société ordre et coexistence des libertés. Dans ce cas, il faut bien reconnaître que si la liberté est garantie par les lois, ce n’est qu’une liberté partielle et limitée. Donc on peut se demander alors est-ce que on peut être vraiment libres en obéissant les lois?. Jean-Jacques Rousseau, dans cet extrait de Du Contrat Social , un ouvrage écrit par lui même (Jean-Jacques Rousseau) publié en 1762 (Livre I, chapitre 8) ,objet de notre explication, soutient que cela est possible, donc tout au long de l’extrait il abord la question de la liberté. Jean-Jacques Rousseau est très clair sur ce que c’est la liberté et sa signification et il essaie de nous l'expliquer de la manière la plus simple possible «Réduisons toute cette balance à des termes faciles à comparer». Le thème de cet extrait est la liberté, et l’auteur nous explique que dans notre société on perd des libertés (la liberté naturelle) mais on en gagne des autres libertés (la liberté civile et la liberté morale). Pour expliquer ce texte on verra dans un premier temps ce que , selon Rousseau, une personne perd à se soumettre à un Etat et à ses lois (l. 1-2) , dans un deuxième temps ce que , selon Rousseau, une personne gagne à se soumettre à un État et à ses lois (l. 2-3) , dans un troisième temps la différence entre les deux libertés (l. 3-6) et finalement la liberté morale (l. 6-9)

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