Les Sens Et La Connaissance
Fiche de lecture : Les Sens Et La Connaissance. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Ishu495 • 7 Février 2014 • Fiche de lecture • 864 Mots (4 Pages) • 973 Vues
Les sens ne sont-ils pas suffisants pour nous fournir toutes nos connaissances ?
Les sens semblent être notre moyen le plus fiable et simple d’établir notre rapport au monde, étant donné que la première impression à toute chose nous vient d’eux.
Derrière cette simplicité se cachent des défaillances, liées à des causes pathologiques ou génétiques, ou bien d’erreurs des sens : un des exemples les plus courants est celui du bâton plongé dans un liquide. Nous percevons ce bâton tordu, alors qu’au sortir il n’en est rien, nous pouvons donc parler d’une illusion des sens qui mettrait en doute le fonctionnement des sens.
Cependant, nous prenons finalement conscience que dans ces cas, les sens sont altérés, et ne nous fournissent donc pas des connaissances correctes. Dans un cas où les sens fonctionneraient normalement, il y a toujours une possibilité pour qu’ils commettent une erreur. Les perceptions vraies sont alors confrontées aux perceptions fausses, comment pouvons-nous prendre connaissance de la véracité des perceptions ? Et, dans le cas où les sens nous apportent toutes nos connaissances acquises, n’y en a-t-il pas qui sont inaccessibles aux sens ?
La première impression vis-à-vis de toute chose nécessite une interaction avec l’objet par les sens. Dans cette situation, on pourrait facilement dire que tout ce dont nous avons conscience passe par les sens, les rendant obligatoires pour l’analyse de l’objet, l’identification commençant par le rapport de l’homme à la texture, la forme, l’odeur et autres du dit objet.
Pour exemple, le cours récité par un professeur à ses élèves passe par l’ouïe, la première impression d’un enfant envers une nourriture inconnue est liée au goût ou encore la vue, le toucher et l’odorat.
Les sens seraient donc primordiaux afin de permettre à l’homme de comprendre, d’établir ses goûts, de connaître. La connaissance commencerait donc par l’expérience sensible.
Autrement, pour être objectif, l’homme se doit d’avoir eu un contact sensoriel envers l’objet dont il parle. En effet, comment puis-je parler d’un objet, d’une chose sans l’avoir jamais vue, ou ne serait-ce que d’en avoir entendu parler ?
L’interrogation serait donc jetée sur l’irréel, sur la capacité à l’homme de penser à des choses imaginaires. Nous pouvons constater que dans les croyances ou les pensées, une représentation picturale est donnée aux objets pensés. Dans le cas du rêve, il est dit que ce dont nous rêvons est lié à des choses déjà acquises de notre vie. Selon cette théorie, les sens sinon la vue sont indispensables afin de nous représenter toute chose, de nous permettre de penser.
En prenant en compte tous ces points et en les approuvant, il est alors possible de dire que les sens nous sont indispensables pour connaître tout ce qui nous est acquis.
Cependant, tout ce qui nous est appris par les sens est-il vrai ? Les sens pourraient nous permettre également de réfuter cette thèse, pour cause leur fiabilité. Ne se fier qu’à ses sens, c’est prendre le risque de se fier à l’erreur ou à l’illusion, voir de limiter ses connaissances aux champs couverts par les sens.
En effet, les limites des sens se font déjà ressentir dans le domaine du microscopique, et pour l’étudier, le
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