Leon de L’histoire
Commentaire d'oeuvre : Leon de L’histoire. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 27 Mai 2014 • Commentaire d'oeuvre • 1 218 Mots (5 Pages) • 647 Vues
plusieurs personnes d’une troupe de cirque, dont un enfant tronc. L’histoire change complètement de style, et Léon reçoit deux propositions sexuelles après avoir regardé de la pornographie zoophile. Cela montre à quel point Léon est détraqué, car tout cela est dans son esprit. Mais pourquoi il imaginerait des choses aussi perturbantes ? Ces chapitres ne pouvant pas être dans un film, elles ont été retirées. Ce qui enlève une partie essentielle et vraiment très traumatisante : ces scènes montrent vraiment comment Léon est malheureux à l’intérieur ! Le livre est beaucoup plus dérangeant et on ressent beaucoup plus de peine envers l’enfant.
Malgré le fait qu’il ne soit qu’un enfant, la vie semble déjà être trop compliquée et injuste pour lui. Il a de la difficulté à faire face aux problèmes de la vie et se réfugie dans ses idées noires lorsque quelque chose ne va pas. C’est pourquoi Léon va même jusqu’à s’inventer différentes personnalités. Lorsqu’une de ses personnalités lui cause un problème, il se transforme psychologiquement et repart à neuf avec une nouvelle mentalité : « Je compris clairement que je n’étais plus moi-même, je n’étais plus l’autre non plus, j’étais devenu un inconnu. »[5] Ces personnalités différentes lui servent d’échappatoire. Bref, même pour un garçon de dix ans, la dépression est une ennemie qui cause beaucoup d’ennuis.
Extrait
« Malgré mon jeune âge, j’étais conscient qu’il y avait en moi quelqu’un qui n’était jamais malade, jamais fatigué, qui ne commettait jamais le mal. Toutes les vérités, tout l’amour du monde, toutes les vies depuis la fourmi minuscule jusqu’à la grande baleine à bosse résidaient dans cet être intérieur. C’était la demeure de la beauté, de la justice, la voix de la raison et de mon effervescence spirituelle, la paix aussi, la paix qui surpasse toute connaissance. C’était dans la petite maison cachée de mon cœur que brillait une étoile dont la lumière n’a jamais été vue sur terre ni sur mer. Dans un coin du salon de cette maison, déposée sur une chaise berceuse, il y avait la cape magique du super-héros : il suffisait de la mettre sur ses épaules pour devenir invincible. Je savais tout cela. Et pourtant, je n’avais qu’à regarder Clarence du coin de l’œil pour savoir qu’elle pouvait, sans même lever le petit doigt, prendre mon cœur, le sortir de moi et l’enterrer au fond d’un jardin oublié. Ses paroles avaient la puissance d’une Kalachnikov, un mot pouvait faire un trou béant dans mon ventre. Il fallait que je sois complètement fou pour lui avoir laissé prendre autant de pouvoir sur moi. Je ne savais pas faire marche arrière, il y avait sûrement un levier quelque part, une manette qui renverse la vapeur, mais où ? C’était la grande question. En attendant, derrière cette lumière flamboyante de mon cœur, la peur n’en continuait pas moins de briller dans l’obscur. L’inquiétude tue les enfants, faut le savoir.»
Lors de la première scène,on peux voir léon se pendre et tenter de mettre fin à ses jours,sa mère et son frère le sauve et par un élan de frustation sa mère tente même de couper l’arbre.Tandis que dans le livre,léon tente de se nouiller dans une petite piscine conflable.
Ensuite, comme tout enfant de son âge, Léon découvre ce qu’est l’amour. En effet, il accorde une très grande importance à sa mère qui doit malheureusement se séparer de lui pour un voyage d’affaires en Grèce. Tout au long du roman et film , le jeune garçon parle souvent de ce pays et de
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