Le roman doit-il selon vous privilegier l'imagination ou decrire fidelement la realite
Documents Gratuits : Le roman doit-il selon vous privilegier l'imagination ou decrire fidelement la realite. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Sachou59 • 12 Mai 2013 • 321 Mots (2 Pages) • 3 477 Vues
LE ROMAN DOIT-IL SELON VOUS PRIVILEGIER L’IMAGINATION OU DECRIRE FIDELEMENT LA REALITE ?
Le roman est un récit en prose, souvent imaginé, où l’auteur cherche soit à éveiller l’intérêt par la peinture des mœurs, l’analyse des caractères et la singularité des aventures, soit à produire une évasion pour le lecteur, à créer un idéal pour faire rêver. Un roman peut-il avoir été écrit dans le but de faire rêver le lecteur ou doit-il impérativement faire preuve de réalité et de vérité ? Mais un roman, après tout, ne contient-il pas toujours une part d’idéalisation bien qu’il soit réaliste ? Nous pourrons dans un premier temps dire que le roman doit être le reflet du réel, et s’opposer à l’idéal. Dans un second temps, nous pourrons faire une antithèse en disant qu’il doit entraîner l’imagination du lecteur, et provoquer le bonheur. Enfin, nous pourrons voir que même si un roman est réaliste, il suscite toujours une part d’imagination.
Le roman devrait toujours concerner la réalité. En effet, son contenu ne devrait pas n'être porté que sur l'inspiration du coeur et ce, sans réflexion ni emploi de l'intelligence. Les faits concrets permettent au lecteur de se situer dans le contexte historique et social de l'histoire, et d'analyser plus facilement les personnages et leurs comportements. Si un auteur ne prend pas compte de ces éléments, ils se perd dans son imagination et le roman n'est plus réaliste car, peut-être sans s'en rendre compte parfois, l'auteur embellit les choses, les maquille et les transforme. Le romantisme par exemple, va au contraire du réalisme : au lieu de ne peindre rien d'autre que le réel, les auteurs romantiques prônent leur goût pour les choses vagues, effusives, évasives. Balzac, écrivain français du milieu du XIXème siècle, choisit d'être réaliste pour le début de son roman Le Colonel Chabert. Les premières pages nous dévoilent une scène située dans une étude sombre et assez désordonnée, sale et puante : "cheminée condamnée"
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