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Le rire dans les films de Chaplin

Commentaire d'oeuvre : Le rire dans les films de Chaplin. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  10 Février 2013  •  Commentaire d'oeuvre  •  318 Mots (2 Pages)  •  1 030 Vues

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Pourtant ce film y arrive parfaitement grâce au mélange de plusieurs procédés d’humour, concentrés autour d’un personnage gentil, naïf et un peu pataud : le barbier juif, qui représente un comique de caractère, comique renforcé par le contraste avec d’autres personnages balourds et idiots comme le Maréchal Herring, ou cruels et manipulateurs comme Garbitsch .
De plus le barbier se retrouve malgré lui dans des situations incroyables comme piloter un avion retourné sans même s’en apercevoir, ou encore lors d’une guerre se tromper de camp à cause du brouillard : c’est ici du comique de situation.
De plus, Chaplin, en incarnant le barbier juif, est une part importante du comique : on dirait un pantin en roue libre, ses membres partent dans tous les sens et ses deux jambes ne sont jamais coordonnées. On assiste à une démonstration magistrale de comique de mouvement qui atteint son apogée lorsque le barbier se prend un coup sur la tête lors de la scène de la poêle à frire.

Cette scène est aussi un des meilleurs exemples de la forme d’humour qui prime dans ce film : l’humour burlesque, spécialité de Charlie Chaplin.
Le film fait en effet appel aux grands classiques de cet humour que sont les batailles de nouilles, les tartes à la crème, les chutes à répétition, les quiproquos (le barbier juif se retrouve pris pour Hinkel) ou encore le ridicule. Par exemple lorsque le dictateur crie sur son maréchal, ils se retrouvent tous deux à employer de nombreuses fois le mot « Banana », totalement incongru dans cette situation : cela va provoquer le rire chez le spectateur.

=> Le dictateur est donc un film burlesque, drôle, qui va atteindre un public large, dans le temps et l’espace, grâce à l’humour : humour que Jean Cocteau appelait poétiquement le « rire espéranto ». De plus l’humour prend ici la forme particulière de la satire, dont le personnage d’Hinkel est le meilleur exemple.

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