Le mouvement de la négritude
Étude de cas : Le mouvement de la négritude. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar abou • 1 Mai 2014 • Étude de cas • 513 Mots (3 Pages) • 1 106 Vues
S'inscrire! Connexion Contactez-nous
Dissertations et des mémoires
La Dissertation
Histoire et Géographie / négritude
négritude
Commentaires Composés: négritude
Rechercher de 35 000 Dissertation Gratuites
Soumis par: pathegueye 18 mars 2014
Balises:
Mots: 1793 | Pages: 8
Vus: 16
Voir la version complète
S'inscrire
Introduction
La négritude est un courant littéraire et politique, créé durant l'Entre-deux-guerres1, rassemblant des écrivains noirs francophones, dont Aimé Césaire, Léopold Sédar Senghor, Léon-Gontran Damas, Guy Tirolien, Birago Diop et René Depestre notamment. Lié à l'anticolonialisme, le mouvement influença par la suite nombre de personnes proches du Black nationalisme, s'étendant bien au-delà de l'espace francophone.
I/ Origine
Dans Négritude Agonistes, Christian Filostrat publie le numéro 3 (Mai - Juin 1935) de L'Étudiant Noir, Journal Mensuel de l’Association des Étudiants Martiniquais en France dans lequel Aimé Césaire a initialement forgé le terme Négritude.2 Dans la rubrique Conscience Raciale et Révolution Sociale de ce numéro de L'Étudiant Noir, Césaire revendique l'identité noire et sa culture, d'abord face à une francité perçue comme oppressante et instrument de la comptabilité coloniale française (Discours sur le colonialisme, Cahier d'un retour au pays natal). Césaire l'emploie de nouveau en 1939 lors de la première publication du Cahier d'un retour au pays natal. Le concept est ensuite repris par Léopold Sédar Senghor dans ses Chants d'ombre, qui l'approfondit, opposant « la raison hellène » à l'« émotion noire » :
« Nuit qui me délivre des raisons des salons des sophismes,
des pirouettes des prétextes, des haines calculées des carnages humanisés
Nuit qui fond toutes mes contradictions, toutes contradictions dans l'unité première de ta négritude »
II/ Signification
La naissance de ce concept, et celle d'une revue, Présence africaine, qui paraît en 1947 simultanément à Dakar et à Paris, va faire l'effet d'une déflagration. Elle rassemble des Noirs de tous les horizons du monde, ainsi que des intellectuels français, notamment Sartre. Celui-ci définit alors la négritude comme : « la négation de la négation de l'homme noir ».
D'après Senghor, la négritude est « l'ensemble des valeurs culturelles de l'Afrique noire ». Selon Senghor : « La négritu
Voir la version complète
S'inscrire
de
...