Le langage et les échanges

Le langage et les échanges

L’homme n’est pas une espèce d’animal solitaire, il doit vivre en société et son existence est organisée par des rapports avec d’autres individus Mais ces échanges supposent un moyen de communication. Le langage est pensé comme la première condition qui permet à ma conscience d’établir un contact avec les autres.

Le langage est la faculté grâce à laquelle l’homme peut s’exprimer et communiquer.

La langue est un code particulier qui varie d’une communauté à l’autre.

La parole est l’appropriation par l’individu de cette faculté et de ce code. Mise en œuvre du langage au travers d’une langue particulière par un individu qui a quelque chose à dire à quelqu’un. Elle ne suppose pas forcément l’utilisation de la voix.

Un code est constitué de signes, ce qui remplace ou représente autre chose que lui-même. Il renvoie à un référent qui est la chose  dont on parle. Le signe est constitué du signifiant et du signifié. Union d’une image acoustique et d’un concept. Signifiant c’est le mot, le signifié c’est le concept et le référent c’est sa réalisation concrète dans la réalité.

Sémiotique (Charles Sanders Peirce), un signifiant (fumée pour feu) ici c’est due à une causalité, un feu vert pour passer, ici due à une finalité et les mots c’est une relation conventionnelle.

Le langage animal n’est pas une manifestation d’une pensée abstraite mais est toujours lié à l’instinct et à la satisfaction des besoins. Il est statique est n’évolue pas au contraire du langage humain qui se transforme.

On parle en fait pour exprimer nos sentiments. Cela signifierait que la pensée est antérieure à la parole. Il existe en fait une forme de pensée antérieure au langage puisque l’enfant arrive à coordonner une chaîne d’actions sans savoir parler. LA PENSEE OPERATOIRE. Elle est concrète mais pas encore consciente d’elle-même.

C’est par l’acquisition du langage que la pensée abstraite va pouvoir exister. Une fois que le langage est acquis, la pensée et la parole sont simultanées. Lorsque l’on pense, on s’adresse directement à sa conscience donc on utilise le langage.

Le dialogue est donc nécessaire mais il ne doit pas être un dialogue de sourds, deux raisons doivent intervenir et s’écouter. Le dialogue a donc une fonction politique puisque la démocratie a vu le jour par l’usage public de la parole.

ENONCES PERFORMATIFS, un individu invite un autre individu à faire quelque chose, il ne se contente pas d’être constatif.

Selon la psychanalyse, le langage peut témoigner de disfonctionnements psychiques mais peut aussi bien être un remède, une thérapie. Les mots peuvent soigner certains maux.

PSITACCISME : on parle avec des mots qui n’ont aucun rapport avec ce que l’on pense, il n’y a plus aucun sens. On répète des phrases sans les comprendre, ni chercher à les comprendre.

Le mensonge, on trahit la conscience et la confiance de quelqu’un, jugé comme une faute morale.

Certaines émotions sont impossibles à dire, les mots les banalisent, ainsi l’INDISCIBLE ET L’INEFFABLE ne peuvent être exprimés par les mots.

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