Le fair play, l'oeuvre d'art, et l'avortement

Fiche 7 :

1.

Victor Hugo vivait à une ancienne époque

Je ne trouve pas d’intérêt à lire les romans de Balzac, je lis donc les descriptions

J'adore la poésie, mais celle de Léo Ferré sont trop anciennes

Je n'ai pas compris pourquoi il fallait expliquer des poèmes en classe

Il faut être dénoué de sens pour préférer l'automobile à la moto

Picasso ce n'est pas mon goût, j'en ferait autant

Le seul poète que j'aime lire c'est Prévert, C'est absolument génial

Moi, la politique ne m’intéresse pas, d'ailleurs je ne comprends pas ce que les politiciens disent

Selon moi, l'avortement est un crime contre l'humanité

Tout ce qu'on raconte sur la jeunesse n'est pas fondé

2,

A-

Le sport est un jeu, avec ses hasards et ses luttes, avec ses règles qui traduisent et qui limite une volonté de vaincre. On peut voir dans le fair play sportif, un cas particulier d'un fair play généralisé ou le respect de l'adversaire l'emporte sur la haine et le partis-pris. Le fair play ne suppose pas un renoncement au désir de victoire ni une baisse de la combativité.

Il suppose de la justice dans la force.

Il n'exige pas la faiblesse ou mollesse sentimentale, il exige un supplément de force morale et souvent physique.

Tout au long de l'histoire, nous trouverions des exemples de « fair play » anachroniques dans la politique et les batailles. Les exemples de régulus ou d’Alexandre, de Nayard, De Saladi, sont des illustrations du fair play. La chine, Le Japon, Byzance, les Indiens d'Amérique, Le monde arabe, presque tous les grands conquérants, toutes les nations du monde nous offrent, parmi les massacres et les trahisons, des exemples de fair play, le respect des règles non écrite de générosité.

Toute une culture qui déborde le cadre de l’Europe occidentale -celle de la chevalerie- essaie de se fonder sur du fair play, le respect de l'adversaire et de générosité de l’âme.

Nous pouvons constater qu'aujourd'hui, le respect des droits de l'homme auxquels L’UNESCO est attaché peut être lié à cette notion et fair play, qui consiste à donner toutes ses chances à chacun, et à considérer le partenaire politique, commercial, culturel, comme un autre soi même.

Une telle conception ne constitue aujourd'hui qu'un horizon lointain. Les états, la société, les entreprises commerciales et industrielles, les partis politiques, les hommes en général dans leur comportement quotidien, chercherons à vaincre à tout prix sans trop se préoccuper de savoir si toutes les chances ont été données à leurs adversaires, soucieux de les leur refuser,

3.

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