Le XIXe siècle et Karl Marx
Dissertation : Le XIXe siècle et Karl Marx. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar Charles-Antoine Lafleur • 22 Octobre 2017 • Dissertation • 782 Mots (4 Pages) • 581 Vues
Le 19e siècle fut un centenaire très prospère dans l’évolution de la civilisation et des inventions. Les villes commencèrent à acquérir une population très nombreuse suite à la construction de nombreuses usines. Ceci créa de nombreux problèmes tels que de mauvaises conditions de travail et un grand chômage. Le philosophe Karl Marx fut témoin de ces changements et était un grand défendeur de la liberté des travailleurs. Il réussit à changer plusieurs choses pour le bien de ceux-ci. Dans le premier paragraphe, je décrirai plus en détail la situation historique dans laquelle Karl Marx faisait face dans le deuxième, je parlerai de la caractérisation de la liberté selon Marx et finalement dans le dernier, je vais vous dire si oui ou non le travail permet-il à l’homme d’être libre.
Durant ce siècle, beaucoup d’innovations et d’inventions ont permis de transformer les méthodes de productions. Les nouvelles machineries telles que les machines à vapeur ont remplacé beaucoup de technique ancienne qui requérait beaucoup de personnes et d’effort physique. Avec l’arrivée de ces machines et de ces nouvelles usines, il eut une trop grande main-d’œuvre disponible puisque les gens déménageaient de la campagne pour du travail en ville. Ceci donna une occasion en or aux propriétaires des usines. En effet, ils ont fait des tonnes de profits avec moins le moins de main-d’œuvre possible grâce à ces nombreux appareils de fabrications. En effet, ils exploitèrent ces personnes en leur donnant de maigres salaires ainsi que de nombreuses heures de travail sans avoir de pause telle que nous le connaissons. Ces gens n’avaient guère le choix d’accepter puisqu’ils étaient désespérément en recherche d’un emploi pour subvenir aux besoins de leurs familles. Si les personnes refusaient ces offres, d’autres allaient accepter sans hésitation puisque la vie à cette époque était très dure. Ils ne voulaient pas retourner dans la rue ainsi que dans des conditions de salubrités pratiquement inexistantes. Par contre, ces conditions de vie ont mené à plusieurs révoltes ouvrières puisque les conditions étaient intolérables.
Depuis la révolution industrielle, Karl Marx créa sa propre idée de la liberté. Selon lui, la liberté de l’homme doit provenir de la socialisation de l’économie. De son point de vue, ceci représente la subsistance ainsi que le bien-être de la communauté. Pour qu’il s’accomplisse, l’humain doit donc faire ça part pour le bien commun. De plus, Karl Marx avait une pensée plutôt matérialiste. En général, lorsque les autres philosophes nous parlent de liberté, ils ont tendance à parler de liberté d’expression, la liberté de choisir notre prochain leader aux élections et ainsi de suite. Marx qualifierait cette sorte de liberté comme étant la liberté formelle. Mais avec sa pensée matérialiste, il décrit la liberté comme étant une forme d’épanouissement par l’entremise du travail et de la qualité de vie. Si l’homme peut avoir une bonne qualité de vie, il peut donc avoir sa liberté.
Karl Marx remarqua ces misérables conditions dans lesquels les travailleurs devaient passer leurs jours. Les très bas salaires avec de nombreuses heures de travail lui ont sauté aux yeux. De plus, c’était un travail répétitif et difficile physiquement. Donc pour lui, il était impossible de concevoir que ces hommes puissent s’épanouir de cette façon. Selon Karl, le travail permet bel et bien d’atteindre une liberté socio-économique. Par contre, il était très difficile d’atteindre cette liberté. Comme je l’ai mentionné, pour être libre selon Marx il faut être épanoui au travail et avoir une belle qualité de vie. Je suis sûr que travaillé entre 13 et 16 heures par jours 6 à 7 jours par semaine n’est pas la description d’une belle qualité de vie. De plus, ces gens travaillaient dans un environnement dangereux et bruyant. Alors c’est difficile de concevoir que la liberté fessait partie de la vie de ces travailleurs. C’est pourquoi la liberté dont Karl Max veut faire allusion se nomme la liberté réelle. Cette liberté est celle où les travailleurs devraient réellement être libres avec l’épanouissement à leurs travaux qui leur donneraient une meilleure qualité de vie du même coup.
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