Le Siècle Des Lumières

Au XVIIIe siècle, tous les domaines sont touchés par un mouvement philosophique qui domina la France, et au-delà de ses frontières. La science, la littérature, l’économie… Selon les philosophes qu’ils soient écrivains, mathématiciens, ou encore physiciens, « Le siècle des lumières est le siècle de la raison. ». La raison est le moyen d’acquérir des connaissances, mais elles sont mieux retenues grâce au rire, qui permet aux écrivains de faire comprendre et apprendre leurs idées plus facilement. Ainsi, les philosophes veulent banaliser le savoir pour améliorer le genre humain. D’où la réflexion d’un critique contemporain qui a dit : « Le siècle des lumières, c’est le siècle de la raison mais de la raison qui sait rire et même d’elle-même ».

Nous savons que la raison et le rire sont opposés, et bien présents au XVIII e siècle, alors pourquoi le critique contemporain les opposent-ils dans une même réflexion ?

Dans un premier temps, nous analyserons l’opposition entre la raison qui est une façon de pensée sérieuse et le rire, qui lui peut être une expression ironique durant le siècle de lumières avant de porter notre attention sur l’association de ces deux termes au XVIIIe siècle.

Le rire et la raison sont des procédés omniprésents au XVIIIe siècle, leur opposition nous mène dans une réflexion sérieuse.

Tout d’abord, la raison n’est pas présente dans tous les esprits surtout dès la naissance, elle se développe avec l’âge. La raison est un esprit de sagesse, de sérieux que les philosophes ont su diffuser à travers le siècle des lumières par un apprentissage dans toutes les classes sociales grâce à leurs écrits et leur instruction. En revanche, le rire, lui est présent à tout âge. C’est une expression physique, une réaction due à l’humour et l’ironie.

Nous constatons que l’ironie et la raison sont contraires, opposées, nous supposons donc que l’association de ces deux termes n’est pas faite au hasard, elle a un but, peut être plusieurs.

En sachant que la raison est une science concrète, compliquée à comprendre, et le rire une chose abstraite, de nombreux écrivains ont rejetés le doute et la critique et ont eu confiance en la raison. « La lumière désigne le passage de l'obscurité à la connaissance ». Les philosophes des Lumières ont défendus les idées de la liberté, la raison, la tolérance, l'égalité, le progrès et la séparation des pouvoirs.

D’où plusieurs philosophes comme Voltaire, avec Candide, a su se servir de l’ironie pour nous faire parvenir l’esprit enfantin du personnage principal, Candide. On observe aussi, dans ce texte, que Pangloss, son ami, philosophe optimiste, commente tous ses faits et gestes. Il est le précurseur de l’histoire et est la voix de la raison tout au long du récit. Puis Candide rencontre un pauvre vieillard qui lui donne le simple conseil de travailler pour trouver le bonheur. Il décide alors dans sa formule finale:" ils faut cultiver notre jardin". Voltaire applique lui-même à la fin de sa vie la leçon de Candide. Pour lui, le travail sera également un combat contre l'intolérance et le malheur des hommes.

Puis Montesquieu avec Les lettres Persanes, l'auteur évoque des questions religieuse, politique et historique. Montesquieu y imagine

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