Le Moment Grec

I) Le moment Grec

a. Inséparabilité de l’éthique et de la politique

b. Le sujet politique comme sujet connaissant

i. Vertu et savoir

ii. Difficulté : le privilège de la vie philosophie

II) Le moment moderne

a. L’état de nature

i. Etat de nature et droit naturel

ii. Grotius, ou le droit naturel comme fondement d’une science politique

b. Le contrat social

ii. difficulté : le privilège de la vie philosophique

Sur quels critères fonder la répartition du commandement et de l’obéissance ? Pour Platon, ce sont ceux qui détiennent la connaissance, les philosophes qui doivent gouverner.

Le fond du problème est une multitude d’hommes qui coexistent, caractérisés par une hétérogénéité. Cette multitude se présente comme un ensemble de différences Peut-on trouver une organisation qui ne réprime pas la multitude ? On peut se demander s’il y a une répartition légitime du pouvoir entre dominant et dominé l faut déterminer le sujet politique double sens, sujet principe, c’est-à-dire le premier. Ensuite qui est soumis « assujetti », le peuple. L’instance souveraine est forcément prélevée sur la multitude.

Platon et Aristote sur questionnent sur la sélection. Comment justifier que tous ne puissent pas prétendre prendre part au pouvoir ou du moins que tous n’y prennent pas effectivement part ?

2) Le moment moderne

A philosophie moderne invente 2 concepts : l’état de nature et le contrat social. Ils renversent toute la philosophie antique. L’idée de nature implique que tout homme possède des droites en tant qu’homme et ce sans appartenance à un groupe politique. L’idée de contrat social implique que l’association politique n’est pas un fait naturel mais une institution, le fruit d’une convention, d’un artifice. La question est de savoir qu’elles sont les grands naturels qui appartiennent à l’homme et comment l’ordre politique peut les garantir

A) L’état de nature

Ce n’est pas une réalité historique mais une abstraction, l’homme tel qu’il serait hors de toute société. Contrairement à Aristote, les modernes estiment que l’homme n’existe pas seulement dans son rapport à autrui, au sein d’un ordre politique. Cette humanité de l’homme est antérieure et indépendante de la construction d’un ordre politique. En tant qu’êtres humains, tous les hommes sont égaux. La philosophie politique moderne se fonde sur le refus d’une inégalité naturelle

B) Le contrat social

Pilier conceptuel de la philo moderne. Il va de pair avec le refus du caractère naturel du lien politique. Les Jus naturaliste savent que l’homme à l’état naturel ne vit pas isolé. Seulement les associations primaires naturelles sont précaires et provisoire. « Insociable sociabilité ». Au point de vie politique ils faut que les associations soient stables

L’homme a intérêt à sortir de l’état de nature

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