La conception de l’âme selon Platon
Compte Rendu : La conception de l’âme selon Platon. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar dissertation • 16 Mars 2014 • 640 Mots (3 Pages) • 3 039 Vues
La conception de l’âme selon Platon
Platon (428 – 347 avant JC) est un philosophe de la Grecque Antique. Le thème de l’âme est récurant chez Platon.
La pensée de Platon a évolué. Dans le Phédon (385 avant JC) il admet une seule âme. Dans la République (370 avant JC) il en admet 3. Cependant Platon n’en a jamais donné une définition complète mais il en a donné des descriptions nombreuses et variées.
Dans Phédon il la décrit comme telle :
« Ce qui est divin, immortel, intelligible, ce dont la forme est une, ce qui est indissoluble et possède toujours en même façon son identité à soi-même, voilà à quoi l’âme ressemble le plus »
Dans République, il développe son idée de trois âmes.
1) L’épithumia : appétit ou désir sensible
Cette partie de l’âme se trouve dans le ventre. Elle a pour principe la concupiscible de l’âme (plaisir charnel, sensibles, du corps ; appétit des biens matériels). C’est la mouvement de l’âme pour la satisfaction de la vie animale. L’âme a plusieurs désirs sensibles comme la faim, la soif ou la sexualité.
2) Le noûs : la tête
Cette partie de l’âme est dans la tête. Elle à pour principe la rationalité. L’âme a pour finalité, d’un point de vue morale, la maitrise de soi où l’Homme peut agir par sois même et non pas par obligation comme la faim ou la soif. Cette partie de l’âme est immortelle.
3) Le tymos : le cœur
L’âme se trouve dans la poitrine, par principe colérique. Par nature, cette partie de l’âme est plus proche du désir que de la raison. Mais tout dépend de l’éducation qu’a reçu le tymos. S’il est bien éduqué il sera relié à la raison et sera l’énergie. Dans le cas contraire il devient irrité.
Par exemple, dans Republique, Léontios a envie de regarder des cadavres, c’est un désir morbide. La raison qu’il s’est forgé contre les désirs malsains l’empêche de regarder ce spectacle. Cependant sa curiosité et son désir vont l’emporté sur sa raison. Il devient furieux car il n’a pas su résister à son désir et faire jouer sa raison.
Dans un dialogue, Phèdre, Platon développe le mythe imagé de l’âme par : le noûs est le cocher d'un attelage constitué d'un cheval blanc, le tymos et d'un cheval noir, l'épithumia
4) Les 4 vertus de l’âme
Chaque partie de l’âme a sa fonction et donc doit avoir sa vertu.
L’épithumia (désir) : la modération par la compréhension de ses désirs qui font obstacles à la vie spirituelle et à la souveraineté de la raison.
Le noûs (tête) : la sagesse qui s’attache à la vérité et au bien
Le Tymos (cœur) : le courage pour maintenir la raison et lutter contre les ennemis intérieurs (désirs tyranniques par exemple)
La dernière vertu est la synthèse des 3 autres : la justice. Par cette justice, l’homme devient harmonieux
5) Immortalité
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