La Raison Et Le réel
Fiche de lecture : La Raison Et Le réel. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar xramoss • 9 Mai 2014 • Fiche de lecture • 1 557 Mots (7 Pages) • 601 Vues
La raison et le réel
La démonstration, l’interprétation, la matière et l’esprit, la vérité
La raison est la faculté de juger philosophie de la connaissance
Le réel est l’ensemble de tout ce qui est, de tout ce qui existe
La raison est elle adéquate avec le monde qui nous entoure ?
Epistémologie est le discours sur la science, qu’est ce qu’a la science, qu’est ce que sont les critères pour délimiter la science ?
Les 3 questions de Kant :
- que puis-je connaitre ? Critique de la raison pure
- que dois-je faire ? Critique de la raison pratique
- que m’est il permit ? Critique de la faculté de juger
La vérité
Introduction
La vérité n’est pas une notion comme les autres dans la philosophie.
La philosophie est la recherche de la vérité.
Le philosophe est un chercheur de vérité.
La vérité, c’est ce dont il faut se souvenir, ce dont il ne faut pas oublier.
La réalité est comme voilé, la réalité ne se donne pas immédiatement.
Citation de Spinoza : « la 1ère signification du vrai et du faux semble avoir tiré son origine des récits, et l’on a dit vrai, un récit quand le fait raconté était réellement arrivé, faux, quand le fait raconté n’était arrivé nulle part. Plus tard, les philosophes ont employés le mot pour désigner l’accord d’une idée avec son objet. Ainsi, l’on appelle idée vraie, celle qui montre une chose comme elle est en elle-même et fausse, celle qui montre une chose autrement qu’elle n’est en réalité » Pensées métaphysiques.
La réalité n’est qu’une question d’adéquation, c’est l’adéquation entre ce que je pense et ce qui est.
La vérité n’est pas un objet, un trésor, le saint graal, la vérité est plutôt une relation.
I/ différence vérité-réalité
1) la vérité est de l’ordre du discours
Les objets du monde ne sont ni vrais ni faux, ils sont réels, ils existent. La vérité fait partie d’un jugement. La vérité est la propriété de mon discours.
2) vérité formelle/vérité matérielle
En logique classique, le principe de non contradiction m’interdit de formuler simultanément et à propos du même objet une affirmation et sa négation. Je ne peux pas rationnellement dire il pleut et il ne pleut pas en même temps du moins relativement a ce dont m’informe ma perception. Je n’ai donc une chance de dire vraie qu’en disant vraie, ces règles sont les règles de la logique et si je suis bien ces règles, la vérité est alors qualifiée de formelle puisqu’elle ne s’intéresse qu’a la forme du discours, c'est-à-dire à sa cohérence interne. En d’autres termes, je vais partir d’un certain nombre de propositions premières, je devrai respecter les règles de la déduction pour élaborer toutes les solutions possibles. Lorsque les choses évoquent les choses du monde, il faut garantir que les termes ou les symboles soit adapté à ce que je saisis dans le monde. Toutes nos connaissances viennent de notre expérience. Cette vérité empirique à chaque élément de l’expérience correspond à un symbole dont la définition soit être stricte ou complète. Ainsi, aux exigences de formes s’ajoutent celles concernant le contenu du langage ; c’est donc le cas dans les sciences, étant admis depuis Kant que leurs discours visent non les choses en elles même mais en apparence.
3) schéma conceptuel de la vérité
Voir fiche cours
II/ l’allégorie de la caverne
1) figuration de l’histoire
Une allégorie est un récit imagé qui a pour vocation de faire comprendre une réalité un peu plus complexe et abstraite.
Ex p 267
1) ils ne peuvent pas savoir qu’ils voient des ombres. Ils ne sentent pas prisonniers.
2) Il faut obliger les gens pour les faire découvrir d’autres choses. il ne se représente pas sa délivrance comme une vraie délivrance
3) Il faut y aller par étape, la vérité se donne par un cheminement, il faut une adaptation
4) Il sait qu’il y a un monde à l’extérieur et que les ombres qu’ils voyaient étaient donc fausses
2) interprétation
Ces fameux prisonniers représente la condition humaine, c’est nous tous. On est organisé physiologiquement pour percevoir les choses d’une certaine manière. La langue, la culture, l’école nous font percevoir une certaine vision du monde. Les préjugés font la même chose.
Sommes-nous les prisonniers d’un monde d’illusion ?
Nos désirs nous enchainent, ainsi que certaines relations humaines.
Le feu serait le soleil.
Les objets représentés par les ombres sont les animaux, les objets de la vie de tous les jours.
Le monde de la caverne correspond à ce qu’appelle Platon le monde sensible. Autrement dit, le monde tel que nous le voyons habituellement, telle que les sens nous le présente. Platon nous rappelle par cette appellation de sensible que
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