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La Conscience Et L'inconscient

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Par   •  18 Avril 2013  •  1 461 Mots (6 Pages)  •  1 017 Vues

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I. la conscience

Conscience est un terme polysémique. Du point de vue de la philosophie et de la psychologie, la conscience est la faculté mentale qui permet d'appréhender de façon subjective les phénomènes extérieurs (par exemple, sous la forme de sensations) ou intérieurs (tels que ses états émotionnels) et plus généralement sa propre existence. Si je suis triste ou heureux et que je me rends compte que je suis triste ou heureux, par exemple, je prends alors conscience de mes états affectifs

La conscience et l’inconscient font partie du groupement « le sujet ».Leurs thématiques sont liées à la question « Qu’est-ce que l’homme ? » que Kant considère comme celle la philosophie dans son ensemble. Avec le « désir », ces notions permettent aussi d’aborder de nombreux sujets portant sur la liberté. Voilà pourquoi vous y serez particulièrement attentifs

La conscience

La conscience et l’inconscient font partie du groupement « le sujet ».Leurs thématiques sont liées à la question « Qu’est-ce que l’homme ? » que Kant considère comme celle la philosophie dans son ensemble. Avec le « désir », ces notions permettent aussi d’aborder de nombreux sujets portant sur la liberté. Voilà pourquoi vous y serez particulièrement attentifs.

On admet généralement que la conscience est le propre de l’être humain au même titre que la raison. Pourtant, la conscience est une forme de présence au monde qui semble commune à certains animaux et aux êtres humains. On distinguera donc la conscience spontanée, commune aux animaux supérieurs et à l’homme, et la conscience réfléchie, propre aux êtres humains.

La conscience est le propre de l’homme

L’étymologie du mot, littéralement « savoir (scientia) avec (cum) » suggère l’idée d’un accompagnement. Par la conscience, une représentation du monde m’accompagne. Mais en même temps, la conscience est ce qui me place en position de sujet, seul, parmi tous les êtres vivants, à posséder le sentiment de mon existence. De Socrate (« Connais-toi toi-même ») à Kant, les philosophes classiques accordent donc à la conscience une place centrale : « Qu’est-ce donc que je suis ? Une chose qui pense. Qu’est ce que cela ? C’est bien une chose qui doute, qui connaît, qui affirme, qui nie, qui veut, qui ne veut pas, qui imagine aussi et qui sent » (Méditations Métaphysiques 2) Le philosophe Pascal récuse pour sa part l’idée de conscience « substance » (« une chose » pensante) et lui préfère la métaphore du roseau qui évoque non seulement la grandeur de l’homme mais aussi sa fragilité : « La grandeur de l’homme est grande en ce qu’il se connaît misérable. Un arbre ne se connaît pas misérable. Pensée fait la grandeur de l’homme […]

L’homme n’est qu’un roseau, le plus faible de la nature. Mais c’est un roseau pensant »

Toute conscience est une conscience morale

La conscience serait donc la capacité de se séparer de soi-même pour se « représenter » soi-même. Elle constitue notre dignité mais aussi notre douleur. Tout d’abord la conscience implique la responsabilité de nos actes. J’ai conscience de mon unité malgré la diversité de mes pensées ou de mes sentiments : le fait de dire « Je » en témoigne, et ceci dans toutes les langues ou cultures, même si ce mot n’existe pas séparément : « Posséder le « Je » dans sa représentation : ce pouvoir, écrit Kant, élève infiniment l’homme au-dessus de tous les êtres vivants sur la terre. Par là il est une personne… » (Anthropologie du point de vue pragmatique). Mais cette aptitude à nous reconnaître dans nos propres actes, qui n’est pas dissociable de la liberté, est aussi source de souffrance. Puisque je suis conscient de ce que je fais, je dois en répondre devant les tribunaux humains mais aussi devant ma propre conscience, à laquelle je ne peux échapper. Un homme sans conscience ne serait plus un homme. Or il arrive que notre conscience nous tourmente malgré nous, en nous reprochant des actes ou des pensées que nous n’avons pas voulus.

La communication des consciences

La philosophie classique a eu tendance à considérer la conscience comme auto-suffisante, à la suite de Descartes : « Or maintenant je sais avec certitude que je suis, et en même temps, qu’il se peut que toutes ces images et généralement que tout ce qui est rapporté à la nature du corps ne soient rien que des rêves ». Aujourd’hui, on ne considère plus la conscience comme une sorte de bulle ou de ballon susceptible d’accueillir le monde entier pour le représenter ou l’exprimer. A la suite notamment de Husserl, la philosophie moderne

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