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La Conscience Et L'inconscient

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Par   •  3 Novembre 2014  •  5 717 Mots (23 Pages)  •  774 Vues

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LA CONSCIENCE ET L’INCONSCIENT

Plan :

A) Le sujet :

1) Qu’est-ce qu’un sujet politique ?

2) Qu’est-ce qu’un sujet grammatical ?

3) Qu’est-ce qu’un sujet philosophique ?

B) La conscience et l’inconscience.

I- Intro :

II- La conscience est-elle le propre de l’Homme ?

1) La conscience comme aperception

2) Les dimensions de la conscience.

a) La conscience d’objet.

b) La conscience de soi.

c) La conscience morale.

III- L’intentionnalité de la conscience : de l’intériorité à l’intentionnalité.

- La conscience et mémoire : Henry Bergson.

- La critique empiriste du moi de David Hume : le moi transcendantal et la désubstantialisation de la conscience.

IV- la problématique de l’inconscient et les différentes formes de l’inconscient.

1) Arthur Schopenhauer et le monde comme volonté et comme représentation.

2) La psychanalyse et l’inconscient psychique.

3) L’inconscient social.

4) L’inconscient biologique.

V- L’inconscient et la question du sujet.

1) Jean Paul Sartre et la mauvaise foi.

2) L’inconscient social.

3) L’inconscient biologique.

VI- Conclusion : qui suis-je ?

A) Le sujet.

1) Qu’est-ce qu’un sujet politique ?

Le mot sujet est polysémique (plusieurs sens), il a une signification politique, grammatical et linguistique et une signification proprement philosophique.

Qu’est-ce qu’un sujet politique ? En politique le mot sujet renvoi à l’idée de domination.

L’étymologie du mot sujet est ici éclairante, il vient du latin « subjectum » qui signifie « qui est jeté, placé sous ». Ainsi les sujets de sa majesté la reine ceux sont les citoyens placés sous l’autorité de la reine, ils sont dominés par la reine, on dit également assujettis.

Dans un Etat de droit les citoyens sont des sujets c’est-à-dire que ceux sont eux qui ont l’autorité, le pouvoir de faire la loi par conséquence en politique le mot sujet peut renvoyer soit à l’idée de soumission à l’autorité soit à l’idée d’exercice à l’autorité.

Le philosophe français Michel Foucault a interrogé le sujet politique et a montré que même en démocratie il y avait différentes formes d’assujettissement c’est-à-dire différentes formes de soumission au pouvoir. Par exemple l’univers carcéral, les hôpitaux psychiatriques, la soumission des gays à un modèle de sexualité dominant sont des formes d’assujettissement + femmes et les minorités.

2) Qu’est-ce qu’un sujet grammatical et linguistique ?

On parle de sujet également en grammaire, ici le sujet est sujet d’un verbe, c’est celui qui agit lorsque le verbe est verbe d’action mais le sujet peut être sujet du verbe être. Exemple : tous les Hommes sont mortelles donc le sujet peut être actif ou passif.

C’est le philosophe Nietzsche (1844-1900), c’est le premier à observer que nous sommes tellement accoutumés à la relation entre le sujet et le verbe que nous ne nous apercevons pas que cette relation exerce une influence sur notre pensée, sur nos convictions, sur les préjugés, illusion métaphysique qu’elle induit à notre insu. C’est ce fait linguistique qui produit en nous l’illusion du moi, l’illusion des choses c’est-à-dire la croyance qu’existe en nous une réalité permanente, immuable, qui agit ou pâtit qu’on appelle « moi ». Par sujet on entend une réalité permanente qui est source d’action, or Nietzsche dit que c’est une illusion, le « je » n’existe pas, c’est un produit de la grammaire. (Voir la volonté de puissance 1ère partie §7). « C’est nous qui avons créé le sujet, la chose, la substance, l’attribut. ». Nous avons créé un monde imaginaire car c’est plus facile à maitriser.

3) Qu’est-ce qu’un sujet philosophique ?

Le mot sujet renvoie depuis Aristote à la notion de substance c’est-à-dire que depuis Aristote on entend par sujet ce dont on affirme quelque chose et qu’il faut poser comme réalité permanente pour comprendre les différentes actions.

En grec, sujet se dit « hypokeimenon » et désigne ce qui est sous-jacent à toute prédication, existe-il oui ou non, c’est ce dont nous allons parler.

B) La conscience et l’inconscient.

I- Intro :

Il est évident que nul ne peut penser sans son cerveau. C’est cette vérité du sens commun que les disciplines nommées neurosciences (les maths, les statistiques, l’informatique et la neurologie) nous rappellent aujourd’hui.

Il y a 3 miracles : 1er le passage du néant à l’être, 2e miracle le passage de l’être à la vie, 3e miracle le passage de la vie à la conscience.

Cette dernière question, l’origine de la conscience est expliquée par Darwin à partir de l’évolution des espèces. Par sélections et mutations apparaissent certaines espèces doués de conscience c’est-à-dire d’aperceptions.

Les neurosciences veulent expliquer l’activité mentale et elles réduisent la pensée et la conscience à leur base neurologique. En médecine on dispose d’une cartographie des différents hémisphères cérébraux. Certains hémisphères correspondent aux langages, d’autres à la pensée, d’autres à la mémoire, à l’imagination et même au « je » c’est-à-dire ce qui fait de nous un sujet conscient de soi, ce qui fait l’unité de notre personnalité.

Cependant doit-on expliquer la pensée uniquement par le fonctionnement neurologique du cerveau. Doit-on penser avec Descartes que

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