La Conscience

La conscience

- La conscience → L’inconscient (FREUD)

- Le désir et le bonheur

Introduction :

Remarque préliminaire sur l’importance de la définition en philosophie:

C’est le début, l’acte fondateur de la pensé philosophique car elle permet de s’approprier, s’assimiller mentalement l’objet précis sur lequel il faut penser.

De-finis, is, m: Frontière, limite.

Définir c’est délimiter, c’est départager, séparer le contenu rationel du contenu d’une notion voisine afin d’éviter les confusion et les inéxactitudes. Seul la définition peut permettre à l’esprit d’identifier l’objet à penser elle est indispensable pour fixer l’attention de l’esprit sur la réalité à appréhender.

Par example “mine” à 4 idées, concepts par lesquels l’esprit va interpréter la réalité.

Définitions

La conscience est d'abord une realite spirituelle immatérielle, une réalité métaphysique .

Elle désigne trois réalités:

➔ Conscience moral

◆ Sens intime du bien et du mal

◆ Se manifeste par des jugements sur la valeur morale de nos actions et de celle d’autrui.

◆ Petite voix intérieure qui nous parle, conseil , commente , qui approuve ou désaprouve nos actes en les accompagnement de sentiments contrastés.

◆ Elle se manifeste en nous par des jugements spontanés et immédiats, on a pas besoin de reflechir, de faire d’éfforts, ça nous tombe dessus.

Donc la conscience morale est une sorte de procureur en charge d’un tribunal intérieur dans lequel nous somme en permanence tenue de justifier nos actions.

JJ Rousseau (1712-1778), definit la conscience comme un instinct divin ou une céleste voix, un guide supérieur qui nous interdit de nuire à autrui.

Elle n’est pas infallible, elle prescrit mais elle peut pas toujours se faire obéir, dans un état second (alcool, teuch) ou bien dans un état de désirs d’envie (viol…).

La conscience est présente sans être présente à la naissance. Il faut la cultiver la nourir (Rousseau livre III), pour cela il faut confronter l’ado au spectacle de la souffrance. De ce fait s’éveil le sentiment de la sympathie.

➔ Conscience psychologique

La conscience est un savoir immédiat de ce qui se passe en nous : je parle, j’ai des sentiments et en même temps je suis au courant.

Elle est comme un miroir qui me reflete au présent mes paroles mes sentiments mes intentions. La conscience s’oppose à l’inconscience (celui qui sommeil) . Elle varie d’intensité, le maximum est attention et le minimum est la somlonence. La conscience de l’homme est son propre et elle détermine sa facon d’être

Sartre : “Etre conscience c’est etre sur le mode de la non-coincidence à soi“

Puisque l’homme est conscience il est liberté, je suis spectateur de moi même donc je peut me modifier. Il est lui même et toujours autre que lui meme.

➔ Conscience général ou gnoseologique.

C’est une connaissance qui résulte d’un travail de confrontation à la réalité, d’un travail de recherche qui suppose un long déploiment dans la durée, un investissement.

Parce que l’homme est conscience, il se suit, il entretien un lien de familiarité avec son moi, puisqu’il peut observer, assister aux spectacle de sa vie entérieure mais il peut aussi saisir les traits de sa personnalité, les vices et les vertus , à travers les actions qui se voit faire .

Or ce lien constant de soi à soi nous donne le sentiment que nul autre que nous ne peut nous connaitre. Pourtant on constate un divorce flagrant entre l’image que les hommes se font d’eux même et la réalité de ce qu’ils sont

La conscience est elle source dune veritable conscience du moi ?

Ou est-ce qu’elle n’est que la racine d’une illusion perpetuel sur le moi ?

I- La conscience nous prédispose et nous condamne à nous connaître nous-mêmes.

1- Certitude indépassable des révélations de la conscience sur le moi.

“Par la conscience chacun est pour lui même de soi le témoin le plus sûr”

Michel Montaigne.

-> Personne n’est meilleur que nous pour nous juger

Le moi est notre existance sociale.

Le moi à deux branches :

-Physique (Notre réalité physique)

-Morale (Les traits qui nous caractérisent et notre vie intérieurs)

La connaissance externe qu’on peut prendre d’un autre moi est “prodigieusement incertaine” selon .

Comment faire pour connaitre l’autre ?

-Avoir une discussion avec lui

-Vivre avec lui

2 obstacles majeurs si

-Nous interpretons les émotions pour comprendre le moi inconnu.

Cependant on peut des fois ne pas être confronté à 2 obstacles majeurs :

1- HyprocrisieAutrui peut donner des signes complètement opposé à la vérité

2- Equivocité ou plurivocité des signes d’autrui “L’autre est pour moi comme une citadelle imprenable”

La conscience est un temoin direct assidu et implacable de notre vie interieure et de notre moi. C’est pourquoi, ces révélations sont plus fiable.

Témoin: Est une personne présente, assiste à une scene a un évenement, et qui est a priori bien placé pour rapporté l’évenement qu’il a vecu avec la distance du spectateur et directement.

La conscience nous fait suivre, comme un spectateur au première loges

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