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La Conscience

Commentaire d'oeuvre : La Conscience. Recherche parmi 300 000+ dissertations

Par   •  13 Octobre 2014  •  Commentaire d'oeuvre  •  503 Mots (3 Pages)  •  615 Vues

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La conscience est « l'un de mots les plus difficiles à définir »1, d’autant qu’il n'est pas certain que ce qui cherche à la comprendre, la conscience elle-même précisément, dont la raison est un outil, soit capable de se saisir elle-même (« le couteau ne peut se couper lui-même » disent les bouddhistes).

La conscience est, du point de vue de certaines philosophies et de la psychologie, la faculté mentale qui permet d'appréhender de façon subjective les phénomènes extérieurs (par exemple, sous la forme de sensations) ou intérieurs (états émotionnels, pensées) et plus généralement sa propre existence.

D'un point de vue éthique ou moral, elle est également la faculté de discerner bien et mal. Historiquement le terme fut d'abord employé dans le sens de « conscience morale », aussi bien par les philosophes latins que dans les écritures judéo-chrétiennes.[réf. souhaitée]

Le premier sens renvoi à ce qui permet une représentation, même très simplifiée, du monde et des réactions par rapport à celui-ci. Il est alors question de « conscience du monde ». C’est celle qui est évoquée dans des expressions comme « perdre conscience », ou, à l'inverse, « prendre conscience ».

Chez les humains, les recherches récentes sur plusieurs périodes de l'histoire montrent l'importance du concept de représentation : Voir par exemple Georges Duby (sur le bas Moyen Âge), Jean Delumeau (sur la Renaissance), et sur un plan plus épistémologique, les recherches de Michel Foucault relatives à l'épistémè. On évoquera également le philosophe allemand Arthur Schopenhauer qui a consacré une grande partie de sa philosophie à l'étude de cette faculté représentative des animaux et, en particulier, de l'homme dans son œuvre principale et magistrale, Le monde comme volonté et comme représentation.

La conscience est un "fait" au sens où Descartes, dans les Méditations Métaphysiques, laisse entendre que "l'âme est un rapport à soi". L'examen de la conscience suppose ainsi le doute méthodique comme la façon première d'entrer dans un rapport à soi non erroné. Dans un sens plus "individualiste", la conscience peut aussi correspondre à une représentation, même très simplifiée, de sa propre existence. Il est alors question de conscience de soi, ou de conscience réflexive (en anglais self-awareness). Elle est attribuée au moins aux grands singes hominoïdés comme le sont par exemple les humains, les chimpanzés, les gorilles et les orangs-outans. Il semble assez raisonnable de l'étendre aussi aux dauphins et aux éléphants qui disposent de capacités cognitives et affectives avancées. La conscience dans ce second sens, implique celle du premier, puisque « se connaître », signifie nécessairement « se connaître dans ses rapports au monde » (y compris d’autres êtres potentiellement doués de conscience). L'inverse en revanche est disputé.

Chaque personne éveillée est consciente, ayant l'expérience de son entourage; endormie ou morte elle devient inconsciente.[incompréhensible]

La conscience de soi est bien illustrée en médecine, surtout au niveau individuel. C'est en effet une des fonctions vitales qui permet de réagir

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