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L'homme est-il libre de ses actes ?

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Par   •  29 Avril 2018  •  Dissertation  •  1 559 Mots (7 Pages)  •  1 463 Vues

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L’Homme est-il libre de ses actes ?

Les individus sont amenés chaque jour à faire des choix, à vivre et donc à agir, réaliser diverses actions. Cependant, maintes et maintes fois l’humain en viendra à se demander pourquoi avoir fait telle ou telle chose, agit de telle ou telle façon. Ainsi, sommes-nous responsable de nos actes ?

En effet, l’être humain dirige-t-il personnellement chacun de ses actes ? Car la possession du contrôle de ses actions semble immuable à la réalisation d’action de façon libre et responsable. L’Homme possède-t-il réellement des caractéristiques nécessaires au commandement de son existence ? Car pour être maître de ses actes, il paraît nécessaire avant tout d’être maître de soi-même et pourtant de nombreuse foi l’H peut se sentir étranger à lui-même. On peut donc se demander si l’Homme agit comme sujet de son existence ou bien s’il est influencé par des vecteurs autres ?

I/L’Homme maître de ses actes de prime abord…

        A/ Par son fonctionnement…

Le corps de l’Homme répond dans son fonctionnement même aux demandes du cerveau. Ainsi, chaque action est dictée par celui-ci et l’Homme agit toujours à la suite d’une pensée. Le corps ne peut se mouvoir seul et donc toute action se doit d’être passée par la réflexion ou du moins par l’organe la fournissant. Alors, rien ne peut-être commis sans avoir été au préalablement pensé, réfléchie un minimum.

→Dans de telle circonstances l’Homme semble contrôler entièrement ses mouvements, le corps n’est pas indépendant de la pensée et donc l’homme apparaît comme responsable, conscient de ses actes.

        B/Mais aussi dans ses capacités…

-> A travers la volonté : L’Homme est un être doué de volonté ce qui lui permet de dire oui ou non, d’avoir le choix et d’orienter ses pensée

Descartes comparait un capitaine en son vaisseau à la volonté souveraine en l’Homme. En effet, face à la tempête, la capitaine ne peut rien face à la tempête mais c’est à lui que revient le choix de rester et faire face ou d’abandonner la barre.

La volonté, elle, permet toujours théoriquement le choix, l’Homme n’a aucune obligation absolue et la volonté lui permet donc de s’orienter vers une certaine action.

→Ainsi, l’Homme est libre de ses actes, il a toujours différentes possibilité d’actions et un choix qui ne lui est pas imposé s’il use de ses capacités.

->Grâce à sa conscience : L’H est conscient de monde qui l’entoure et est donc à même d’agir selon lui-même, c’est une de ses forces

Pascal disait « L’Homme est un roseau pensant » : face à l’université spatiale et temporelle de l’univers, l’homme est très faible, c’est pourquoi Pascal le qualifie de roseau. Cependant la force de l’homme est de « se connaître misérable » quand l’univers est inconscient de sa puissance. La conscience, sa capacité à se penser et penser le monde qui l’entoure font le propre de l’Homme, sa grandeur. En effet, sachant que le temps lui est compté, il réalise le caractère précieux de la vie et va donc prendre des décisions pour vivre sa vie telle qu’il le souhaite vraiment, sans gaspiller le temps.

→La conscience donne donc les moyens à l’homme de vivre sa vie, de décider faire les choses. C’est une élévation à sa propre vie lui permettant de se fixer des buts appropriés, de ne pas vivre sans réfléchir. Et donc ici encore, l’Homme semblerait être sujet de son existence, décidant de ses actes.

Transition : L’homme dans sa nature, son fonctionnement propre semblerait en mesure de prendre les décisions qu’il souhaite et d’agir selon celle-ci sans rencontrer d’obstacle.

Ainsi grâce à ses facultés et notamment la conscience, l’Homme semble pouvoir agir en sujet de son existence libre et responsable, maître de ce qu’il fait.

Cependant, ses facultés de l’Homme sont-elles toujours souveraines ?

II/…mais soumis à une mauvaise connaissance de lui-même …

        A/La perception du monde s’érige en ennemi d’un individu qui se connait

L’homme n’est pas toujours conscient du monde qui l’entoure.

Leibniz expliquait cela par deux raisons, la première étant l’habitude. A force de passer au même endroit, d’entendre les mêmes bruits l’homme fini parfois par en oublier totalement l’existence, ne s’y attardant plus. La deuxième raison est-elle majeure, l’homme serait incapable de distinguer certaines perceptions les unes des autres et n’en percevrait que leur ensemble. De ce fait, il n'arrivera pas à tous les coups à reconnaître chaque perception dans sa singularité, cette incapacité le vouant à ne pas être conscient de la présence de chacune de celle-ci.

→L'inconscience remet en cause le statut de sujet car, selon lui, ses décisions, son existence même est déterminée par ses perceptions dont il ignore tout. N'en ayant pas conscience, le sujet ne peut s'en défaire, il est ainsi soumis dans ses actions, ses choix et il n’est par conséquent pas maître de ses actes

        B/L’Homme lui-même ne pourrait sa connaître abritant une force que l’on ne peut déterminer

La conscience de l’homme serait elle-même déterminée par une autre force que Freud appellera l’inconscient, cette théorie qu’il avance est le déterminisme psychique.

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