L'esthétique: le Beau
Cours : L'esthétique: le Beau. Recherche parmi 300 000+ dissertationsPar wecandoit07 • 20 Décembre 2012 • Cours • 4 179 Mots (17 Pages) • 1 330 Vues
L’ESTHETIQUE
I.De la théorisation du beau aux raisons pour lesquelles il me touche
A)Les débuts de la réflexion sur le beau
Voir cours écrit
1)Le beau idéal: une dévalorisation sensible ? (La République, Le Banquet, Platon)
Premières reflexions philosophiques sur le beau se situent dans l’antiquité grecque. Ce qu’on remarque c’est une certaine dévalorisation du sensible dans la recherche du beau ce qui semble paradoxal. Platon : beauté=> raison.
Pourquoi cette dévalorisation ?
Platon: Question de l’universalité du beau qui va de pair avec la devalorisation du sensible. Ce dont platon a conscience c’est que des lors que l’on se refere a l’a sensibilité personnelle, on risque d’être conduit à des particularismes individuels et culturels, la beauté va dépendre des cultures et des individus. Souci de platon => sortir du relativisme. Il cherche une universalité qui transcende les particularités à la foidsculturelles et historiques
Le banquet:
Point de départ: le corps. On n’a pas le meme attrait pour les memes personnes, donc pr trouver qqch de commun on doit voir ce qui fait en général la beauté des corps. La beauté de l’âme semble plus universel mais certains pronent le coté guerrier, d’autres le pacifisme. ensuite on peut envisager les connaissances qui sont encore plus universelles mais pas totalement. Donc keski est universel ? Une Idée, l’idée du beau, éternel absolu, elle est absolument universelle et c’est la son avantage. Mais l’inconvénient c’est qu’on s’eest détaché de tte sensibilité et c’est la raison seule qui peut nous faire accéder à cette idée. Il y a peu de différences entre le beau le bien et le vrai chez Platon.
Platon => gde diffrénce avec Kant :c’est que le jugement sur le beau tient strictement à la raison. C’est la raison qui doit accéder (en faisant abstraction du corps) à l’idée du beau. Il faut se fier de plus en plus à sa raison et de moins en moins à se sensibilité pour se diriger vers le beau par le pur esprit=> intellection de la beauté. (or pour Kant subtil equilibre entre le corps et l’esprit voir KANT ci dessous).
PB: pas de différence entre le beau, le bien et le vrai. Pour lui quand qqch est vrai alors c’est beau et bien. pas de distinction entre jugement moral, esthétique et de vérité, or la combinaison de ces 3 jugements est elle conforme à la réalité ?
Interet malgré tout=> chercher a trouver l’universalité du beau, fondé pour lui sur la raison.
2)La sensibilité au beau et le risque du relativisme
Relativisme culturel: considéré comme beau ce qui appartient à sa culture
Relativisme individue: considéré comme beau ce que l’on trouve beau nous memes
Voltaire, Dictionnaire philosophique (1764): article “Beau”
Contre une conception intelectualiste du beau, ce qui va le conduire à un certain relaivisme culturel sur la beauté. Sous couvert de crtiqué une conception intelelctualiste de la beauté et de défendre une certaine forme de relativisme culturel, il risque de légitimer l’ethnocentrisme. C’est l’expérience et la culture ambiante qui semblent être utiles. Par ailleurs, autre paradoxe: son protagoniste est un jésuite alors qu’il est contre.
Diderot, Traité du beau 1772 (reformulation de l’article beau de l’Encyclopédie de 1752)
D’un coté, il est soucieux du ressenti emotionnel du plaisir esthétique et de son expérience vive et concrète. (A écrit une série d’articles sur les salons qui exposaient les oeuvres d’art=> fait office de critique d’art). Diderot va chercher a defendre, malgré ces expériences sensibles, une universalité du beau. Certes il existe des désaccords mais tt etre humain ressent des emotions esthétiques. Il place cette universalité dans un rapport dans les objets;c’est un rapport d’ordre, d’arrangement, d’harmonie, de symétrie qui nous apporte du plaisir et qui vient sollicité notre entendement (diff avec kant: par rapport aux objets pour Diderot/a l’interieur de nous meme pour Kant + sollicite entendement pour Diderot/kant: articulation entre entendement et sensibilité)=> donc héritage platonicien par rapport à l’entendement et au classisme (harmonie, symétrie) comme normes de beauté=> donc on reste dans des critères rationalistes.
Il est difficile au bout du compte de faire la différence entre un jugement esthétique et jugement de vérité. Si on s’appuie sur l’ordre, l’harmonie, la symétrie=> difficile à évaluer. Donc impasse, il faut faire appel a l’expérience mais en meme tps on reste sur des critères rationalistes qui laisse peu de place à l’émotion corporelle.
Hume, De la norme du goût (1757)
Part d’une conception empiriste: l’expérience prime sur la raison. Hume partage avec Voltaire le constat relativiste des jugemenst de gouts=> critères de jugements divers selon les cultures. Pourtant, il cherche a elaborer une approche universelle du beau.
Comment procede-t-il ?
Il va essayer de s’appuyer sur l’expérience, pas sur l’expérience immédiate mais sur l’expérience réflechie et partagée. Jugement esthétique moins élaborée et moins universel d’un enfant que d’un adulte cultivé du fait que l’expérience, les comparaisons lui a apporté une complexité. Un jugement tres mur à l’echelle de l’humanité s’approcherait donc de l’universalité. C’est la formation du jugement et l’expérience traversée qui universaliseraient le jugement de gout. Comme on a pas tous le temps de devenir tous des spécialiste de tous les arts, il faut selon Hume se référer aux spécialiste=> ce qui pose le probleme de l’autonomie, cad celui de l’hétéronomie dans le jugement de gout.
Le deuxieme pb c’est que Hume a beau mettre d’accent sur l’expérience, il reste tributaire d’un héritage nationaliste, il met en valeur des critères qui appartiennent au classisime (harmonie, ordre, symétrie)
Le troisieme pb, c’est que malgré ce désir d’unieversalité il reste dans une optique ethnocentrique (d’autant
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